TPE portant sur la liberté d'expression en Russie. Après avoir rappelé l'histoire de la politique en Russie dans sa dimension théorique, l'analyse de la censure actuelle depuis l'arrivée au pouvoir de Vladimir Poutine en 2000 est ici faite. Le point de départ est l'assassinat de la journaliste indépendante russe Anna Politkovskaia qui dénonçait dans ses écrits les crimes commis en Tchétchénie, la corruption du pouvoir et les mensonges du régime.
[...] La glasnost (transparence en russe) : politique de liberté d'expression et de publication d'informations, introduite par Mikhaïl Gorbatchev en URSS en 1985. Le Kremlin de Moscou : marque le centre géographique de Moscou et le centre politique de la Russie La douma : Assemblée législative de Russie. Le putsch de Moscou : nom d'un coup d'État réalisé en août 1991 en Union soviétique par un groupe de tenants de la ligne dure au sein du Parti communiste de l'Union soviétique. [...]
[...] Le nombre d'agressions de journalistes est chaque année très élevé dans tout le pays, sans qu'aucun responsable de ces actes ait été sanctionné. (Litvinenko dans sa chambre d'hôpital suite à son empoisonnement. Photo publiée sur www.libération.fr) Empoisonné le 1er novembre, après avoir rencontré à Londres deux Russes dont un ancien agent du KGB, et plus tard, un Italien, Alexandre Litvinenko a été empoisonné au thallium. Il était connu pour ses critiques à l'égard du président russe Vladimir Poutine et du FSB. [...]
[...] Les mesures défavorables à la presse indépendante se multiplient. Par ailleurs, la suppression de l'exonération de TVA pour les éditeurs des journaux, à compter du 1er janvier 2002, devrait sensiblement augmenter les prix des éditions, entraîner la fermeture de nombreux journaux et renforcer encore, à travers les subventions publiques, la mainmise des pouvoirs locaux sur la presse régionale. Tous les moyens sont bons pour museler les médias et les journalistes trop indépendants ou critiques à l'égard des représentants du pouvoir. [...]
[...] Cette époque fut marquée aussi par la chute du mur de Berlin. Se débarrasser de cette contrainte extérieure n'était cependant pas suffisant, et sans abandonner le dogme central du socialisme, Gorbatchev lança la Glasnost ("transparence", politique d'informations libres) et la Perestroïka ( "restructuration" économique, nouvelle politique sociale et économique), cherchant une voie intermédiaire entre les "traditionalistes" au régime ("nomenklatura") et les "réformistes", tel Boris Ielsine qui lui reprochaient la lenteur des réformistes. Pourtant il est trop tard, et Gorbatchev ne réussit pas à corriger les failles qui minaient l'Etat depuis des décennies. [...]
[...] Le parti exerça la politique dite "de la dictature du prolétariat". Ce qui est une boussole du marxisme-léninisme. Tous les hauts fonctionnaires de l'Etat furent recrutés dans les rangs du Parti. En principe, le Parti fut ouvert à tout citoyen qui "n'exploitent pas le travail des autres, acceptent le programme et les règles du Parti, travaillent dans une organisation du Parti et soutient toutes ses décisions". Dans les années des 265 millions d'habitants furent membres du PCUS. Celui-ci compte quelques 200.000 fonctionnaires à plein temps, les apparatchiks, les "hommes de l'appareil". [...]
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