L'URSS a été régie entre 1917 et 1990 par de multiples constitutions : 1918, 1924, 1936 et 1977... Les constitutions auxquelles nous allons nous intéresser sont les constitutions de 1918, 1936 et de 1977. Ces textes officiels mettent en place un certain nombre de lois instaurant les devoirs et les droits des citoyens soviétiques et de l'Etat. Elles évoquent notamment les libertés des citoyens, dont les libertés relatives à la presse.
[...] TPE : Les droits de la presse en URSS I. Ce que prévoit la législation soviétique L'URSS a été régie entre 1917 et 1990 par de multiples constitutions : et 1977 Les constitutions aux quelles nous allons nous intéresser sont les constitutions de et de 1977. Ces textes officiels mettent en place un certain nombre de lois instaurant les devoirs et les droits des citoyens soviétiques et de l'Etat. Elles évoquent notamment les libertés des citoyens, dont les libertés relatives à la presse. [...]
[...] Ces journaux suivaient les directives du parti communiste ou du gouvernement selon le cas. Ils illustrent la pensée communiste par d'importants articles de propagande, en exaltant les réussites du régime et en contrepartie en cachant ses défaillances et ses échecs. Les principaux journaux officiels étaient la Pravda et les Izvestia ; ces journaux étaient présents dans toutes les Républiques Socialistes Soviétiques sous plusieurs éditions : par exemple la Komsomoskaïa Pravda Ce monopole de la presse écrite par les journaux officiels entraîne la non- existence de journaux libres et reconnus. [...]
[...] L'existence même des journaux officiels, de la censure et de la propagande révèle bien l'absence de liberté de la presse écrite en URSS. On peut se demander si cette absence de liberté au niveau de la presse a marqué les mentalités et quel en est donc l'héritage aujourd'hui sur la presse écrite russe. III. L'héritage soviétique dans la presse russe de nos jours De nos jours les pays de l'ex-URSS (Russie ; Kazakhstan ; Ouzbékistan ; Turkménistan ; Azerbaïdjan ; Biélorussie ; Ukraine ; Géorgie ; Arménie) ont gardé un grand héritage soviétique en ce qui concerne la presse. [...]
[...] Reporters Sans Frontières établi chaque année le classement de la liberté de la presse dans tous les états du monde. Dans le classement 2006 la Russie se classe 147 sur 168 ; l'Ukraine se classe 153 ème ; la Biélorussie 151 ème ; le Turkménistan 167 ème Ces exemples révèlent bien la situation catastrophique de la liberté de la presse dans les anciens pays communistes, malgré des efforts réels de certains pays tel la Géorgie qui est classée 89. Ainsi Marie Mendras, qui est chercheuse au Centre d'Etude et de Recherche Internationales (CERI) et spécialiste de la politique russe à l'Institut d'Etude Politique (IEP) de Paris, a dit à propos de la liberté des journalistes en Russie : les habitudes de brutalité n'avaient pas été éradiquées après la chute du communisme. [...]
[...] Ainsi dans la partie chapitre article 50 il est dit que : Conformément aux intérêts des travailleurs, et afin de renforcer le système socialiste, les citoyens de l'URSS ont la garantie des libertés de parole ; de la presse écrite, de la radio et de télévision; de réunion et de manifestation La législation soviétique reconnaît donc la liberté théorique de la presse et donc la liberté d'expression. De plus Karl Marx, qui est un des pères fondateurs du communisme avec Engels, prévoyait que la liberté de la presse soit une des libertés fondamentales dans tous les pays communistes. En effet il a dit : En l'absence de liberté de la presse, toutes les autres libertés ne sont que des mirages II. Une réalité différente Il existait en URSS des journaux officiels du Parti et du gouvernement. [...]
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