Résistance à l'oppression, droit de résistance, droit positif, séparation de l'Église et de l'État, droit de grève, non-coopération, non-violence, Thomas Hobbes, Ghandi, Martin Luther King, terrorisme
Quand elles sont juridiquement aménagées, les garanties des droits et libertés reposent sur des principes en vertu desquels l'activité des gouvernants peut être contrôlée et, le cas échéant, frappée d'invalidité à partir du moment où elle se déploie contrairement au Droit. Il existe également des sanctions qui interviennent en dehors de toute procédure juridique. Elles sont l'oeuvre de personnes ou de groupes de personnes réagissant spontanément à l'action liberticide des pouvoirs publics. Il s'agit des garanties politico-juridiques. Ces dernières apparaissent comme des techniques ou des possibilités mises à la disposition des individus et leur permettant de s'élever, le cas échéant, dans un cadre non juridique contre la violation de leurs libertés. Au rang de ces techniques, se trouve en bonne place la résistance à l'oppression.
[...] Au rang de ces techniques, il se trouve en bonne place, la résistance à l'oppression. Également appelée « droit de résistance », la résistance à l'oppression est généralement appréciée sur un double plan : doctrinal et de droit positif (II). Le droit de résistance dans la doctrine Tout part d'une question religieuse : « Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu ». Les saintes Écritures chrétiennes, par cette formule, condamnent implicitement toute attitude de résistance au pouvoir temporel. [...]
[...] En cas de violation du contrat par le monarque, le peuple sera fondé à contester le pouvoir de ce dernier ; l'obéissance que jusque-là le peuple devait au souverain n'est plus de rigueur, et il peut, sur cette base, s'insurger contre celui qui, refusant de servir le bien commun, est désormais un tyran. Cette idée s'imposera en s'affinant tout au long de l'histoire. Le droit de résistance dans le droit positif Le droit de résistance a évolué dans ses formes. Ces dernières sont envisagées de façon contradictoire par le droit positif. L'on a d'abord la grève. [...]
[...] Il existe d'autres moyens de résistance à l'oppression. Ce sont, entre autres, la non-coopération, la non-violence (Gandhi, Martin Luther King). Il existe des moyens de résistance à l'oppression plus violents. C'est le cas du terrorisme qui agit par le moyen d'attentats à l'explosif, de détournements d'aéronefs, etc. Le terrorisme, au-delà de son illégalité, pose le problème de sa légitimité. On peut admettre le bien-fondé du terrorisme dans les pays vaincus et occupés par une puissance étrangère ou dans les pays où il n'y a pas d'autre moyen de lutte contre la tyrannie d'un homme, d'une faction ou d'une religion. [...]
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