Le noyau dur des droits de l'homme est composé de quatre droits: le droit à la vie, le droit à ne pas être torturé ni de subir des traitements inhumains ou dégradants, l'interdiction de l'esclavage, la non-rétroactivité de la loi pénale. Pour les besoins de l'étude, le noyau dur sera appréhendé comme un concept. Celui-ci pourra être caractérisé d'une part comme ambivalent (I) et d'autre part comme risqué (II)
[...] En effet certaines atteintes à ce droit sont tolérables dès lors que son exercice porte une atteinte plus importante à d'autres droits ou libertés. Alors, si on venait à proclamer des droits comme intangibles et que l'on soit obliger d'y porter atteinte, c'est l'ensemble du système juridique qui serait décrédibilisé. En conséquence, à terme ce serait la substance de tous les droits qui risquerait d'être atteinte. En conséquence, si le risque hiérarchisation n'est fondamentalement dangereux, il existe un risque plus évident c'est celui de la sclérose. B. [...]
[...] En effet, le noyau dur des droits de l'homme sous tend l'idée d'une défense exacerbée de ce minima de droits. Or, si une telle conception peut permettre de garantir pleinement l'efficacité des ces derniers, elle semble toutefois contrevenir à l'entrée éventuelle d'autres droits intangibles au sein du noyau dur. La Charte des droits fondamentaux ratifiée le 7 Décembre 2000, montre une conception éloignée de celle du noyau eu égard à deux éléments. Premièrement quant à la forme de la Charte. [...]
[...] Dès lors, l'application de la peine de mort reste possible en temps de guerre, circonstances obligent. Le droit à la vie fait partie du minimum humanitaire garanti par la convention de Genève, mais visiblement pas en temps de guerre. L'arbitraire subsiste, en ce qui concerne le droit à le vie ; il peut mieux encore être toléré : loué. L'article 110 de la CESDH, affirme le droit à la non-rétroactivité de la loi pénale. Un tel principe tend à sauvegarder le principe de sécurité juridique. [...]
[...] On pourrait objecter que le noyau dur permet au moins de garantir pleinement quelques droits à défaut de mieux. C'est un conception certainement réaliste, mais peu ambitieuse. La solution est certainement entre un idéalisme forcené est un réalisme blafard. Il eut cependant été intéressant d'envisager une conception intermédiaire de noyau dur à effet de cliquet, soit un noyau dur tel qu'in le conçoit, mais qui serait un minima susceptible de faire entrer définitivement en son sein d'autres garanties intangibles. Un telle proposition pourrait peut être étendre le champ des garanties, sans multiplier les fronts de réticence politique. [...]
[...] A l'image des autres pactes et conventions, la CESDH a consacré quatre droits comme composant le noyau dur des droits de l'homme. Une consécration textuelle Au sein de la CESDH, présente dans ses premiers articles les articles faisant partie du noyau dur. De plus sont renforcés car l'article 15 n'autorise aucune dérogation à ces articles même en temps de guerre. L'article 2 dispose que le droit pour toute personne à la vie est protégé par la loi La proclamation de ce droit apparaît comme absolue. [...]
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