Depuis le baby-boom qui suivit la fin de la Seconde Guerre Mondiale, il s'est écoulé plus d'un demi-siècle. Nos baby-boomers sont devenus des papy-boomers. La durée de vie des hommes comme des femmes s'est allongée. Il a donc fallu prendre en compte ce bouleversement inhérent à la démographie qu'est le vieillissement de la population. Le progrès dans le domaine des sciences, et plus particulièrement dans celui de la santé, a engendré une évolution sans précédent dans le traitement des maladies, et ce de manière favorable.
Néanmoins, il existe toujours des écueils, et non des moindres, concernant la fin de vie des malades. En effet, les malades au sujet desquels nous nous exprimons sont des personnes ayant des pathologies graves, se trouvant le plus souvent en phase terminale, c'est-à-dire la phase précédent leur décès. Ces personnes mourantes sont très souvent enfermées dans leur solitude, leur désarroi, leur abandon et leur détresse, ce qui les amène à réfléchir à leur propre mort et à la façon d'y parvenir.
[...] Si le patient confirme son choix, le médecin respecte son choix et l'inscrit sur son dossier médical. Le médecin, afin de le soulager de ses souffrances physiques et morales, devra lui prescrire des soins palliatifs visant à sauvegarder la dignité du mourant et assurer la qualité de fin de vie ( ) Il s'agit de passer d'un système curatif à un système palliatif. Cette loi veut favoriser le recours aux soins palliatifs et exclure toute obstination déraisonnable quand le pronostic vital est en jeu et qu'il existe objectivement de minces chances d'améliorer l'état de la personne et que ces actes entrainent une prolongation artificielle de la vie Il s'agit d'éviter l'acharnement thérapeutique. [...]
[...] Il a fallu attendre une loi en date du 22 avril 2005 pour prendre en considération les malades en fin de vie. Il est vrai d'une part que ces derniers constituent une catégorie de population à ne pas négliger- puisque nous sommes tous condamnés à mourir—, mais d'autre part, nécessite une législation spécifique en fonction des besoins de cette typologie de malade. De plus en plus de malades en fin de vie, incompris ou mal pris en charge veulent en finir avec la vie et ne trouve d'autres alternatives que de demander à leur entourage de les euthanasier, en témoigne à ce titre l'affaire Vincent Humbert L'euthanasie vient du grec qui signifie mort douce Elle est définie selon la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne comme la possibilité d'infliger volontairement la mort à une personne qui, dans certaines circonstances, en manifeste la volonté . [...]
[...] Ainsi, les articles L.1110-5 à l'article L.1110-13 du Code de la santé publique régissent les droits des malades en fin de vie. La procédure collégiale est définie par voie règlementaire. En somme, la loi de 2005 renforce sensiblement les droits des malades ; elle introduit des procédures de limitation ou d'arrêt de traitement, fondées sur la transparence, le dialogue et la collégialité médicale ; non seulement en obligeant les médecins à y recourir dans établissement de santé ( ) mais en les étendant également aux établissements médico-sociaux La France a donc décidé de créer une voie transversale qui se distingue de la dépénalisation de l'euthanasie qui a été effectuée aux Pays-Bas et en Belgique notamment. [...]
[...] Il a donc fallu prendre en compte ce bouleversement inhérent à la démographie qu'est le vieillissement de la population. Le progrès dans le domaine des sciences, et plus particulièrement dans celui de la santé, a engendré une évolution sans précédent dans le traitement des maladies, et ce, de manière favorable. Néanmoins, il existe toujours des écueils, et non des moindres, concernant la fin de vie des malades. En effet, les malades au sujet desquels nous nous exprimons sont des personnes ayant des pathologies graves, se trouvant le plus souvent en phase terminale, c'est-à-dire la phase précédant leur décès. [...]
[...] Néanmoins, le débat sur l'euthanasie est régulièrement relancé dans les médias, lorsqu'une personne malade en appelle aux pouvoirs publics, comme ce fut le cas en 2008 de Chantal Sébire. Celle-ci était malade, mais non en fin de vie, elle demandait le droit de mourir dans la dignité sans avoir à aller dans un pays étranger pour qu'on l'euthanasie. [...]
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