Les droits de l'homme et les libertés fondamentales constituent l'un des fondements essentiels des sociétés démocratiques : les deux vont en effet de pair, le non-respect de ces droits et de ces libertés par un régime nous éclaire ainsi généralement sur le caractère démocratique ou non de ce dernier.
Plusieurs textes consacrent ce devoir de reconnaissance et de respect des droits de l'homme et libertés fondamentales, notamment la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 : « Les représentants du peuple français, constitués en Assemblée nationale, considérant que l'ignorance, l'oubli et le mépris des droits de l'homme sont les seules causes des malheurs publics et la corruption des gouvernements, ont résolu d'exposer, dans une déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l'homme. »
Dans la même idée, la Déclaration universelle des droits de l'homme fait le constat suivant : "Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l'homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l'humanité et que l'avènement d'un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l'homme".
[...] La notion de droits de l'homme désigne l'ensemble de droits qui conditionnent la liberté de l'homme, sa dignité et l'épanouissement de sa personnalité. La notion de droits de l'homme, apparue en droit positif en 1789 avec la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, trouve son origine dans la philosophie des Lumières au XVIIIe siècle qui s'est beaucoup inspiré du droit naturel : ainsi, la déclaration de 1789 reconnaît les droits naturels, inaliénables et sacrés de l'homme À travers cette idée transparaît une conception universaliste, c'est-à-dire que ces droits doivent être applicables à l'ensemble de l'humanité, celle- ci étant constituée d'êtres appartenant tous au genre humain. [...]
[...] Mais un indéniable besoin de liberté et de respect des droits de l'homme s'est à nouveau manifesté dès l'effondrement du bloc de l'Est et des régimes communistes de façon générale. Toutefois, il n'en demeure pas moins que nombre d'exemples prouvent que les libertés publiques sont gravement menacées : la contestation radicale et terroriste de la civilisation occidentale dans certains musulmans comme l'Iran ou l'Afghanistan, le drame yougoslave, les massacres rwandais, le régime totalitaire en Chine Toujours dans cette idée d'évolution historique des droits de l'homme, une théorie des générations de droits de l'homme a été élaborée. [...]
[...] À titre d'exemple, on peut retenir : la liberté physique, dont le droit à la vie, l'interdiction de l'esclavage, l'interdiction de la torture, l'interdiction de la détention arbitraire (avec l'Habeas corpus), la liberté de la presse, la liberté d'opinion, la liberté d'association La deuxième génération concerne les droits économiques, sociaux et culturels. Contrairement aux précédents, ils nécessitent l'intervention de l'État pour être effectifs, l'individu est en mesure d'exiger de l'État une certaine action. On les nomme ainsi les droits créances, que l'État doit, en retour d'un abandon d'une part de la liberté de ses citoyens. [...]
[...] Les libertés fondamentales : introduction Les droits de l'homme et les libertés fondamentales constituent l'un des fondements essentiels des sociétés démocratiques : les deux vont en effet de paire, le non-respect de ces droits et de ces libertés par un régime nous éclaire ainsi généralement sur le caractère démocratique ou non de ce dernier. Plusieurs textes consacrent ce devoir de reconnaissance et de respect des droits de l'homme et libertés fondamentales, notamment la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 : Les représentants du peuple français, constitués en Assemblée nationale, considérant que l'ignorance, l'oubli et le mépris des droits de l'homme sont les seules causes des malheurs publics et la corruption des gouvernements, ont résolu d'exposer, dans une déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l'homme. [...]
[...] Cet enseignement est indispensable à la bonne formation de tout juriste qui doit prendre la mesure des exigences des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Michel Levinet, dans sa théorie générale des droits et des libertés, nous affirme que cet enseignement est une contribution essentielle à la moralisation de la personne humaine. La discipline oblige à se confronter à la dimension ontologique de l'être humain en tant que tel, indépendamment de ses déterminations particulières, ce qui renvoie aux qualités essentielles qui le constitue (caractère sacré de la vie, dignité fondamentale, aptitude naturelle à la liberté). [...]
Bibliographie, normes APA
Citez le doc consultéLecture en ligne
et sans publicité !Contenu vérifié
par notre comité de lecture