Selon le dictionnaire, le mot euthanasie vient du grec "euthanos" signifiant la "bonne mort". Il était autrefois synonyme de mort calme et sans souffrance, ce terme est aujourd'hui réservé à la pratique qui consiste à hâter la mort d'un malade incurable, dans le dessein d'abréger ses souffrances. L'euthanasie ne posait pas de problèmes moraux en Grèce antique puisque la conception de la vie y était différente de la nôtre. En effet, une mauvaise vie était considérée comme non digne d'être vécue. Cependant, Hippocrate interdisait dans son serment aux médecins toutes les formes d'aides au « suicide ».
L'euthanasie est pratiquée dans les faits en dépit de la loi comme le démontrent certains cas dramatiques fortement médiatisés, par exemple le cas du jeune Vincent Humbert. Le danger de telles pratiques est qu'elles s'effectuent dans l'ombre, ce qui implique l'absence totale de contrôles. Par conséquent, le médecin qui pratique en secret l'euthanasie, par compassion et par humanité, pour délivrer un patient qui souffre d'une maladie incurable, porte l'entière responsabilité de son acte.
[...] Si ces gestes sont effectués dans les hôpitaux alors que la loi même l'interdit et que les médecins encourent une lourde peine, c'est qu'ils sont, dans certains cas, absolument nécessaires. Les progrès de la médecine sont devenus tels qu'ils peuvent conduire à un non-sens. Par exemple, il est possible de maintenir artificiellement en vie une personne qui, à la suite d'un accident, ne pourra plus parler, ni entendre, ni bouger. Sans la science, cette personne serait morte. Sa situation peut être difficilement tenable si cette personne souffre. C'est pourquoi les médecins peuvent décider de l'euthanasier. [...]
[...] La loi qui ne prévoit pas ce type de situation oblige les médecins à violer la loi ce qui diminue de fait son autorité. C'est pourquoi, si la loi légalisait l'euthanasie dans certains cas extrêmes, les médecins seraient déchargés d'un lourd poids de responsabilité, et le second avantage serait de limiter les abus et les dérives de l'euthanasie, par un contrôle transparent et vigilant permis par la loi, chose impossible actuellement. B. Les affaires Welby et Tramois : exemple d'une situation délicate * Le cas de Piergiorgio Welby: Le 24 septembre 2006, l'italien de 60 ans, Piergiorgio Welby, co- président d'une association qui milite pour le droit de mourir et atteint depuis 23 ans de dystrophie musculaire demande au président le droit de mourir par euthanasie. [...]
[...] L'appel de Welby a atteint le monde entier par la diffusion d'une vidéo dans laquelle il apparaît immobilisé sur son lit. Incapable de parler par lui-même, il s'adresse au président par le biais d'une voix digitale diffusée par ordinateur. "Si j'étais Suisse, Belge ou Néerlandais, je pourrais échapper à cet outrage extrême, mais je suis Italien et ici il n'y a pas de pitié", dit-il. Après de nombreux débats, la justice italienne refuse de débrancher son respirateur. Pourtant, le malade décède le 12 décembre 2006. Mario Riccio, médecin italien, a affirmé avoir aidé son patient à mourir. [...]
[...] La loi crée une obligation de développer des soins palliatifs et désire permettre à un grand nombre de patients d'en bénéficier. * L'article 2 est destiné à garantir la légitimité de recourir à des traitements qui présentent des dangers, qui peuvent avoir pour effet secondaire d'abréger la vie lorsqu'il n'y a pas d'autres moyens de soulager la souffrance d'une personne en fin de vie. * Garantir l'exercice de la liberté du malade face à la médecine en ce qui concerne l'intégrité de son corps C'est désormais reconnu comme une loi fondamentale par la loi française mais aussi par l'Église catholique qui exige que le médecin recueille avant d'agir le consentement du malade lorsqu'il est apte à le donner. [...]
[...] La légalisation de l'euthanasie Introduction Selon le dictionnaire, le mot euthanasie vient du grec "euthanos" signifie la "bonne mort". Il était autrefois synonyme de mort calme et sans souffrance, ce terme est aujourd'hui réservé à la pratique qui consiste à hâter la mort d'un malade incurable, dans le dessein d'abréger ses souffrances. Le mot euthanasie a été créé en 1623 par un médecin anglais, le Dr Bacon. A l'origine ce terme désignait ce qu'on appelle aujourd'hui la médecine palliative puis il a évolué. [...]
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