Benjamin Constant fait une distinction entre la liberté au sens des Anciens et la liberté au sens moderne. Pour les Anciens, notamment chez les Grecs, il s'agit essentiellement d'une liberté politique, c'est-à-dire le droit de participer aux affaires de la Cité. Pour les Modernes, il y a une recherche de l'intimité et de la jouissance privée. Le principal fondement philosophique des libertés en France tient à la primauté de la philosophie libérale. La liberté ne s'est épanouie que dans un contexte marqué par le libéralisme.
[...] Section 1 Les fondements philosophiques des libertés en France - C'est essentiellement la primauté de la philosophie libérale. La liberté ne s'est épanouie que dans un contexte marqué par le libéralisme. - Le terme de libéralisme représente, dans l'histoire des idées politiques, un courant de pensée qui place l'individu au centre de tout. C'est une manière de réfuter l'absolutisme de l'Ancien Régime. 1. Le fondement naturel - Pour les partisans du droit naturel, il existe des droits antérieurs à l'existence de la société. [...]
[...] Dans cet ouvrage, Marx considère que les droits de l'homme ne sont que les droits de l'individu qui appartient à la société bourgeoise, c'est-à-dire de l'homme égoïste, replié sur lui-même, sur son seul intérêt et sur son bon plaisir - L'exemple typique, pour lui, est le droit de propriété qu'il considère comme un droit à l'égoïsme - Marx considère que les droits énoncés par les révolutionnaires sont des droits individuels visant à couper l'homme de ses semblables, c'est-à-dire à le séparer de la société. - Il pense qu'il s'agit de droits formels, là où l'homme aurait besoin de droits réels. 3. Les critiques anticolonialistes - L'idée est que la philosophie des droits de l'homme est une invention occidentale à visée utilitariste, visant à asservir les autres pays en ignorant les différentes cultures : c'est le relativisme culturel. - Cette idéologie est un masque pour asseoir les intérêts de l'Occident. Il s'agit d'un moyen de pression et d'une arme idéologique de destruction culturelle. [...]
[...] Ils dénoncent l'utilisation aléatoire des droits fondamentaux comme un prétexte (ex. : Irak). - Les pays occidentaux sont accusés de nier la différence des cultures et la relativité des valeurs. En 1981 a été adoptée la Charte africaine des droits de l'homme et du peuple, qui parle de peuple et non de citoyens : on y retrouve le droit à la libre disposition du peuple et à la libre disposition des ressources naturelles. En 1990 a également été adoptée une Déclaration des droits de l'homme en Islam : l'art. [...]
[...] Le fondement positiviste - Pour les positivistes, en opposition au droit naturel, le droit est nécessairement créé par la société. Les seuls droits qui existent sont ceux consacrés par la société : c'est le droit positif. - Positivisme juridique ou légaliste : on doit obéir au droit, car c'est le droit L'obéissance aux normes n'a besoin d'aucune justification théorique ; il n'est pas utile de s'interroger sur le contenu moral de ce droit. C'est notamment la position du juriste autrichien Kelsen. [...]
[...] Ils conservent néanmoins un droit naturel qui est le droit à la vie. - Pour Locke, l'homme dispose de droits naturels dont le plus précieux est le droit de propriété. L'individu entre en société pour pouvoir préserver ce droit, qui s'exerce autant sur sa personne que sur ses biens. - Pour Rousseau, l'homme aurait pu rester dans l'état de nature, qui est un état naïf, où il n'est ni heureux, ni malheureux. Celui qui au fondement de la société est celui qui enclot un terrain et dit ceci est à moi - Pour Benjamin Constant, les citoyens possèdent des droits individuels (liberté individuelle, religieuse, de propriété ) dont le respect conditionne le respect légitime de l'État. [...]
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