Exercice de la religion, liberté de culte, article 10 de la DDHC, article 9 de la CEDH, principe de laïcité, loi du 15 mars 2004, lieux publics, loi du 9 décembre 1905, séparation des pouvoirs, loi du 11 octobre 2010, ordre public
20,830 milliers de Français ne sont pas affiliés à une religion en 2020 selon Statista. À travers ces chiffres, on constate que le reste des Français sont affiliés à une religion, ce qui montre encore aujourd'hui la présence importante des religions. Bien que la France soit un pays laïc, elle garantit la liberté du culte tout en ajoutant des limites dans un objectif commun. Ces statistiques montrent également qu'il est toujours important de fixer des limites et des garanties au vu de ces chiffres.
[...] Mais il existe deux autres principes. Comme il a été dit plusieurs fois, la séparation de l'ordre public et de l'ordre religieux, la liberté de croire et de pratiquer n'importe quel culte dans les limites prévues par la loi. Un exemple très connu correspond à la loi du 15 mars 2004. Celle-ci interdit le port des signes ou tenues religieux puisque l'école doit rester neutre et qu'il faut préserver les enfants de toute pression, quelle que soit la nature. Il est essentiel de comprendre que la laïcité n'interdit pas la pratique et ne la diminue pas. [...]
[...] Et c'est ce principe de laïcité qui permet l'instauration de limites dans plusieurs milieux. En effet, la laïcité est un caractère séparant les croyances de l'ordre public. Par tous ces principes, la France, dans quelque liberté que ce soit, pour faire de la nation un État garant de liberté et protecteur de l'ordre public, se doit d'instaurer des limites à chaque liberté dans un but collectif. Bien que la liberté du culte soit garantie en France par le biais de principes fondamentaux et que des limites sont instaurées, il est intéressant de se demander si l'exercice de cette liberté est libre. [...]
[...] Par exemple, l'article 28 de la loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des églises et de l'état dispose Il est interdit, à l'avenir, d'élever ou d'apposer aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publics ou en quelque emplacement public que ce soit, à l'exception des édifices servant au culte, des terrains de sépulture dans les cimetières, des monuments funéraires, ainsi que des musées ou expositions . D'emblée, il s'avère que les religions peuvent amener les individus à se vêtir d'une certaine manière. La loi du 11 octobre 2010 interdisant la dissimulation du visage dans l'espace public, par son article premier énonce les termes suivants nul ne peut, dans l'espace public, porter une tenue destinée à dissimuler son visage . [...]
[...] L'exercice de la religion est-il libre ? 20,830 milliers de Français ne sont pas affiliés à une religion en 2020 selon Statista. À travers ces chiffres, on constate que le reste des Français sont affiliés à une religion, ce qui montre encore aujourd'hui la présence importante des religions. Bien que la France soit un pays laïc, elle garantit la liberté du culte tout en ajoutant des limites dans un objectif commun. Ces statistiques montrent également qu'il est toujours important de fixer des limites et des garanties au vu de ces chiffres. [...]
[...] En effet, c'est un article qui peut toucher à la vie religieuse d'un individu. Il pouvait arriver par exemple qu'une personne souhaite se couvrir intégralement en raison de sa religion. Aujourd'hui, ce n'est plus possible dans l'espace public afin d'assurer la sûreté. Ce qui est intéressant, c'est qu'il n'y a pas que des lois qui visent directement la religion. Cette loi de 2010 est très générale, puisqu'elle interdit toute tenue couvrant le visage. Ainsi, il n'y a pas que les tenues religieuses qui peuvent dissimuler un visage. [...]
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