Face aux risques de terrorisme et à l'immigration qui se sont accrus ces dernières années, l'Etat français a décidé de mettre en place un nouveau moyen de régulation plus sécurisé. Il s'agit d'une nouvelle carte d'identité nationale qui contiendra des données personnelles comme l'empreinte digitale. Cette mise en place, bien que justifiée dans un certain cadre, fait tout de même polémique face aux défendeurs des libertés individuelles.
Néanmoins, l'émission et l'utilisation par les États de cette nouvelle carte biométrique tend à se généraliser.
La biométrie permet l'identification ou l'authentification d'une personne à partir de données reconnaissables et vérifiables qui lui sont propres. Il existe trois catégories : les analyses morphologiques, les analyses comportementales et les analyses biologiques de technologies biométriques. Le projet INES pour "Identité nationale électronique sécurisée" est un projet présenté au public par le gouvernement pour la première fois en 2005.
Lors de son apparition, le projet INES a suscité de nombreuses polémiques. Nous allons étudier pourquoi ce programme visant notamment à instaurer une carte d'identité biométrique a entraîné tant de réticences.
[...] Le prisonnier doit procéder à une reconnaissance palmaire à l'aller et au retour. L'expérience a été menée avec l'accord de la CNIL qui a considéré qu'il y avait un réel danger et pas d'atteinte aux libertés (pas de traçabilité). A la fin de l'expérimentation, la CNIL a donné son accord à la généralisation de ce système. Mais il n'a pas été mis en place faute de moyens. Des cantines ont fait des demandes dans l'objectif de mieux contrôler l'entrée des personnes. [...]
[...] Alors que ce dernier était obligé de fournir un certificat de naissance (pouvant être falsifié), cette démarche sera supprimée grâce à la création d'un fichier central d'Etat Civil. Le service en charge des demandes le consultera et ainsi le certificat de naissance deviendra inutile. La nouveauté principale réside dans les informations recueillies par ce même service des dépôts. En effet, outre le nom, l'adresse et autres informations recueillies habituellement pour toute demande de papiers d'identité, la photo numérisée ainsi que l'empreinte du demandeur seront collectées. [...]
[...] Reste à savoir si la carte se cantonnera bien à sa fonction première et ne sera pas utilisée de manière abusive en enfreignant les libertés individuelles. La généralisation de la vidéosurveillance, la sauvegarde des données informatique, la localisation et l'écoute sur les téléphones portables, les cartes de crédit associées à un code-barre, la recherche de mots clés dans nos communications à travers le réseau échelon et à présent une carte d'identité biométrique ne risque-t-on pas de tendre vers une société Big Brother ? [...]
[...] Cependant, elles portent atteinte aux libertés individuelles puisqu'il y a traçabilité. Il existe également la reconnaissance faciale, qui est surtout utilisée aux Etats-Unis et au Canada dans les photographies ou les caméras de surveillance. Cette méthode a pour avantage d'être moins attentatoire aux libertés individuelles que les empreintes digitales ; cependant, elle a une fiabilité moyenne. La reconnaissance palmaire existe également, elle s'effectue sous forme d'une image en 3D. Elle n'a pas de traçabilité possible ; cependant, elle reste un peu moins fiable que les autres procédés. [...]
[...] Les différences mineures sont les fruits de politiques de coûts et de protection différente. Nous pouvons dire que les principales difficultés lors de la mise en place ont été l'adaptation de la population, les problèmes liés aux applications biométriques ainsi que le coût du dispositif. Aujourd'hui un nouveau challenge se présente pour ces trois pays, l'harmonisation des cartes d'identités électroniques au sein de toute la zone européenne, ce qui va les amener à effectuer des modifications pour correspondre au cahier des charges dicté par l'UE. [...]
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