La notion de vie n'a jamais été clairement définie par le droit, mais est déductible des effets de certaines situations juridiques comme la mort et des articles disposant directement de la notion de vie, comme les articles 16 du Code civil, 2 de la Convention européenne des droits de l'homme et 6 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.
La vie étant définie comme un "droit", nous nous demanderons dans ce travail si elle est tout autant un devoir, ou bien s'il possible de disposer de sa vie et, le cas échéant de la vie des tiers.
[...] En effet, l'article 1110-5 énonce Ces actes ne doivent pas être poursuivis par une obstination déraisonnable. Lorsqu'ils apparaissent inutiles, disproportionnés ou n'ayant d'autre effet que le seul maintien artificiel de la vie, ils peuvent être suspendus ou ne pas être entrepris La vie, qu'elle soit volontairement abrégée par le suicide ou par le refus de l'acharnement thérapeutique demeure en quelque sorte relativement disponible en ce que le droit le permet dans ces conditions particulières. Nonobstant, si la vie est disponible dans certains cas, le droit encadre aussi les différentes situations où l'atteinte à la vie des tiers est possible. [...]
[...] I / La disponibilité de la vie Il peut dans une certaine mesure, être disposé de la vie, aussi bien de notre propre vie que de la vie d'autrui. Nonobstant, la disponibilité reste somme toute relative à des cas bien particuliers ainsi que les atteintes à la vie sont autorisées dans le cadre de situation spéciale A / Une disponibilité relative de la vie Ainsi, en cas de suicide, la personne intentant à sa propre vie ne peut n'être ni sanctionnée, ni poursuivie en cas de décès. [...]
[...] Ainsi, il est permis de porter atteinte à la vie, pour se protéger, en cas de légitime défense. Cependant, la légitime défense est réglementée et doit répondre à différents critères en droit comme l'existence d'une agression injuste, une riposte proportionnée et actuelle et enfin la défense d'une personne physique. S'il est causé la mort alors que ces conditions étaient remplies, l'homicide peut être justifié par la légitime défense, comme en dispose l'article 122-5 du Code pénal : N'est pas pénalement responsable la personne qui, devant une atteinte injustifiée envers elle-même ou autrui, accomplit, dans le même temps, un acte commandé par la nécessité de la légitime défense d'elle-même ou d'autrui, sauf s'il y a disproportion entre les moyens de défense employés et la gravité de l'atteinte. [...]
[...] Sacrée pour la religion, primordiale pour la morale le domaine de la vie apparaît comme essentiel, la vie est l'essence de toute chose : sans vie il n'est rien. Dès lors, le droit résultant de la volonté des hommes se doit de se prononcer sur le sujet du droit à la vie, de définir un régime de protection et, le cas échéant d'y fixer des limites. En conséquence, si la vie est un droit, en est-elle tout autant un devoir, ou bien est-il possible de disposer de sa vie et, le cas échéant de la vie des tiers ? [...]
[...] Le droit à la vie Si pour Hugo L'inviolabilité humaine est le droit des droits cette affirmation pourrait être aujourd'hui contestée au vu des évolutions que connaît et qu'a connues notre société. Du droit objectif, représentant l'ensemble des normes juridiques générales et abstraites, découlent des droits subjectifs, c'est-à-dire des prérogatives que les sujets de droit retirent du droit objectif, leur permettant d'agir par eux-mêmes. Ainsi, la notion de vie n'a jamais été clairement définie par le droit mais est déductible des effets de certaines situations juridiques comme la mort et des articles disposant directement de la notion de vie (articles 16 du Code civil de la Convention européenne des droits de l'homme et 6 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques). [...]
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