discrimination, discrimination positive, égalité entre hommes et femmes, principes fondamentaux, objectifs de valeur constitutionnelle, DDHC Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, Marlène Schiappa, féminisme
« L'égalité entre les hommes est une règle qui ne compte que des exceptions ». Selon Ernest Jaubert, le principe d'égalité qui fait tant parler dans toutes les sphères de la société est empreint de beaucoup de dérogations, si bien que le principe est dénué de tout intérêt. Le principe d'égalité est pourtant un principe fondamental à valeur constitutionnel en France puisqu'il est consacré à l'article 2 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 dans lequel il est disposé que "tous les hommes naissent libres et égaux en droits ".
Pourtant, il est intéressant de s'interroger sur l'égalité entre les hommes et les femmes en France et d'un phénomène passé sous silence, mais tout de même très répandu, appelé la discrimination positive des femmes. Le principe d'égalité peut faire l'objet d'une interprétation étendue, mais également concrète de la part des juges, si bien que le principe d'égalité a vocation à s'appliquer pour des individus placés dans une même situation, mais est écarté pour des individus placés dans des situations différentes. Que ce soit en politique ou dans la vie courante, la place de la femme et l'égalité des genres fait débat.
[...] En politique, l'égalité est faite sans distinction de sexe, de race ou d'origines. Pour renverser ce raisonnement qui s'appuie sur le principe d'égalité des hommes et des femmes pour faire obstacle à la parité, les partisans d'une parité effective ont adopté une nouvelle approche par laquelle ils vont mettre en lumière l'exclusion des femmes du mieux politique. Il va suivre de ces constatations de la réalité politique, qui recouvre un visage quasiment entièrement masculin, une radicalisation du cadre de la parité. [...]
[...] Peu de temps après, un nouveau cadre législatif plus radicalisé sera mis en place par la loi du 6 juin 2000. Cette radicalité va s'illustrer par des pénalités financières pour les scrutins uninominaux : les scrutins uninominaux doivent présenter autant d'hommes que de femmes. En cas de respect de cette règle, le parti politique peut recevoir l'intégralité de l'aide financière pour les campagnes politiques. En cas de non-respect de cette disposition, l'aide financière ne sera pas versée et une pénalité financière s'appliquera au parti politique. Des règles paritaires ont également vocation à s'appliquer concernant les communes de plus de habitants. [...]
[...] La loi du 5 août 2014 est un parfait exemple de cette évolution en ce qu'elle établit des dispositifs transversaux afin d'étendre la parité. Une loi plus récente de 2018 vient prendre en considération les écarts salariaux entre les hommes et les femmes. En outre, de plus en plus de dispositions paritaires voient le jour, aussi bien dans la sphère politique, qu'en dehors, ce qui a permis d'étendre la parité pour ainsi combattre au mieux l'inégalité entre les hommes et les femmes. [...]
[...] La discrimination positive en France à l'épreuve des libertés fondamentales de la femme : entre égalité et équité « L'égalité entre les hommes est une règle qui ne compte que des exceptions ». Selon Ernest Jaubert, le principe d'égalité qui fait tant parler dans toutes les sphères de la société est empreint de beaucoup de dérogations, si bien que le principe est dénué de tout intérêt. Le principe d'égalité est pourtant un principe fondamental à valeur constitutionnel en France puisqu'il est consacré à l'article 2 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 dans lequel il est disposé que "tous les hommes naissent libres et égaux en droits Pourtant, il est intéressant de s'interroger sur l'égalité entre les hommes et les femmes en France et d'un phénomène passé sous silence, mais tout de même très répandu, appelé la discrimination positive des femmes. [...]
[...] D'autres arguments doivent être pris en compte en ce qui concerne les inégalités entre les sexes et c'est notamment le cas pour le phénomène d'écran de verre qui s'apparente à la perception que les individus ont de leur compétence, et ainsi de leur propre limitation face aux postes à hautes responsabilités. La discrimination positive des femmes à la française ne doit pas faire de l'ombre à la discrimination positive masculine, qui est mise à l'écart. En effet, en ce qui concerne l'accès à l'éducation, aux professions sans risques et aux aides, les hommes présentent le pourcentage le plus faible de disparité. [...]
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