Pass sanitaire, crise sanitaire, droits, libertés, épidémie, Cicéron, État romain, Constitution du 4 octobre 1958, citoyens, droits subjectifs, démocratie, instabilité, régime totalitaire, Europe, Gouvernement, Emmanuel Macron, Assemblée nationale, sécurité, salubrité, confinement, COVID-19
Depuis 2019, le monde est touché par une épidémie de covid dont le nombre de patients en réanimation n'a cessé d'augmenter.
Pour faire face à cette situation d'urgence sanitaire, il est opportun d'adopter des gestes barrière tels que le port du masque. Or le port du masque peut s'apparenter à une muselière pour éviter la contamination, mais aussi la liberté d'expression. Mais il existe des mesures plus privatives de liberté comme les confinements, le Pass sanitaire, etc. Ces mesures privatives pour protéger les citoyens contre la propagation du virus sont contraires à l'idéologie de la libre circulation du capital, des biens et des individus dans l'économie mondiale.
[...] Un organisme de santé a reconnu des foyers de contaminations. Manifestement, la CEDH juge la vaccination obligatoire seulement si elle est nécessaire dans une décision contre la République tchèque. Par ailleurs, l'obligation vaccinale a été imposée, car la maladie a été reconnue. La CEDH a donc précisé que la décision ne s'appliquait pas pour le COVID-19. Il n'est donc pas concevable de citer des arguments de la décision et de les appliquer au virus, car c'est une décision totalement différente. [...]
[...] Par exemple : les antivaccins sont exclus des lieux publics. Certaines personnes ne sont pas forcément contre le vaccin, mais sont contre le pass sanitaire. Ces personnes voient le pass sanitaire comme une suppression de liberté. Cela s'apparente à une suppression de liberté si on n'a pas ce pass sanitaire. Plus précisément, cela s'apparente à de l'eugénisme. Le Conseil constitutionnel a été saisi dans une décision n° 2022-835 DC du 21 janvier 2022 pour passer du pass sanitaire au pass vaccinal. [...]
[...] Le pass sanitaire ne parait pas être efficace et non nécessaire. En effet, des vaccinés peuvent transmettre la COVID-19 et l'avoir à nouveau. Le pass serait donc sans intérêt selon eux. De plus, il existe des autotests qui restent finalement la meilleure solution pour savoir rapidement notre état de santé actuel. Les vaccinés sont pour finir dans le même cas de transmission que les non vaccinés. Cependant la loi fait une différence entre les non-vaccinés et les vaccinés. Par exemple : les dépistages réalisés en pharmacie sont gratuits pour les vaccinés alors qu'il est rendu payant pour les non-vaccinés. [...]
[...] La crise sanitaire est-elle un vecteur d'effondrement de l'État de droit face à nos libertés ? « Nous sommes esclaves des lois pour être libres » d'après les dires du philosophe Cicéron. Pour l'homme d'État romain, l'individu doit être esclave de la loi pour être libre. Ce raisonnement semble être paradoxal. Néanmoins, c'est la loi qui définit les notions : « des libertés » et « des droits fondamentaux ». D'après la Constitution du 4 octobre 1958, « les droits fondamentaux et les libertés » correspondent à l'ensemble des droits subjectifs principaux des individus. [...]
[...] Il est important de souligner plus qu'il y a de pression pour aller se faire vacciner. Plus il y aura un manque de confiance de certains dans le Gouvernement. Cela se traduit par les théories les plus farfelues et les plus complotistes sur les réseaux sociaux en effet, cela vient également du fait que le Parlement n'a plus la main mise sur les lois, car une partie de son pouvoir a été donné par des ordonnances à l'exécutif. Une grosse pression a été ainsi marquée aussi du côté de l'Assemblée nationale qui n'a plus la main mise due au pouvoir du Gouvernement. [...]
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