Sciences politiques, droits fondamentaux, atteinte aux droits et libertés, remise en cause, démocratie, démocratie libérale, conscience démocratique, régime autoritaire, régime libéral, hiérarchie des droits fondamentaux, mouvement populiste, valeur nationale, valeur politique, défense de la nation, nationalisme, contrôle de l'espace public, droits civiques et politiques, garanties procédurales, stratégie de protection, pouvoir exécutif, liberté de réunion, liberté d'expression, liberté de manifestation, sanction pénale, bien-être social, politique économique, principe d'égalité, Karl Marx, discrimination, droit des minorités, poids des médias, circonstances exceptionnelles, état d'urgence
La raison principale tient à une possible remise en cause des droits fondamentaux par ces régimes, on passe d'un régime libéral de respect des libertés à un régime autoritaire. La remise en cause des droits fondamentaux est la remise en cause de la démocratie libérale avant tout. On remet par exemple en cause des droits parfaitement établis comme l'IVG, le fait de cibler des communautés considérées comme déviantes (LGBT, minorité ethnique).
L'autre observation que l'on peut faire est que la stratégie de remise en cause des droits fondamentaux ne se fait pas par une suppression des droits fondamentaux, mais va plutôt s'appuyer sur une remise en cause des droits fondamentaux par rapport à d'autres qui vont être promus. On va observer une nouvelle hiérarchie des droits fondamentaux. Au fond, il y aura une remise en cause de cette hiérarchie des droits fondamentaux. Cela consisterait à établir ou non une hiérarchie ou dire qu'ils ne peuvent plus être placés au sommet des droits. Les mouvements populistes vont pour cela s'appuyer sur des valeurs nationales par exemple qui seront défendues par ces gouvernements.
[...] Également, il y aura un accroissement de la durée des périodes d'urgence ou de circonstances exceptionnelles. Par ailleurs, s'agissant du renforcement de l'incapacité d'exercice des contre-pouvoirs. Il s'agit des organes étatiques non juridictionnels qui sont chargés de la protection des droits et libertés (ex. : CNCDH en FRA, des commissions, des médiateurs ou toute autre autorité indépendante) qui vont être empêchés d'exercer. Les lanceurs d'alerte en matière de droits de l'Homme vont être très restreints. Conclusion générale : Maintenir une démocratie est quelque chose de complexe. [...]
[...] Les médias sociaux et l'utilisation de ces médias sociaux dans le cadre de la restriction des droits fondamentaux dans les groupes populistes sont difficilement contrôlables. Le pouvoir populiste ne peut pas s'opposer à la diffusion d'info sur ces médias sociaux. Mais sa technique va consister à entrer dans ces médias pour dénigrer ceux qui critiquent le gouvernement populiste. La multiplication des fake news permet de donner le sentiment que celui qui a lancé l'info réelle est celui qui a diffusé la fausse info. [...]
[...] Comment remet-on en cause les droits fondamentaux dans une société où ils existent ? Cela constitue en quelque sorte « étape ultime » de la remise en cause. Si l'on considère que dans une démocratie il y a aussi la prééminence des droits fondamentaux aux côtés du droit, si cette remise en cause est acceptée, la notion même de démocratie n'a plus grand sens. Introduction : Comment remet-on en cause les droits fondamentaux dans une société où ils existent ? [...]
[...] Pour maintenir une démocratie libérale, cela suppose que la population elle-même ait une conscience démocratique. Cette démocratie libérale dans laquelle nous avons grandi est quelque chose de fragile. Une démocratie qui ne repose plus sur la volonté de toute une population, qui ne respecte plus les droits fondamentaux, qui n'accepte plus l'idée d'alternance, est quelque chose qui ne mériterait plus le nom de « démocratie » selon X. Philipe. [...]
[...] C'est plus compliqué de faire taire une organisation. Ce qui justifie le ciblage de personnes morales est le risque d'abus. Parmi les cibles privilégiées, on aura les associations, les ONG (locales et internationales). L'exemple type ici est l'université d'Europe centrale (Sorruz) située à Budapest qui avait développé des programmes de recherche qui était de haute tenue et le gouvernement Orban l'a mis dehors puisque le fondateur de l'université était contre le gouvernement actuel. S'agissant de l'inertie du pouvoir juridictionnel, on peut encore prendre l'exemple de l'université Sorruz. [...]
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