Droit, libertés publiques, société politique, droits de l'Homme, système liberticide, pouvoir d'autodétermination, pouvoir d'agir, pouvoir de ne pas agir, intervention du pouvoir, universalité, droit positif, dignité humaine, garantie institutionnelle
La réalisation de la liberté dans la société politique est à l'image de la Révolution ; interminable. Leur est tout entier ordonné autour de cette quête et cette exigence de liberté dans la société politique. Dans nos sociétés actuelles, les hommes, agissant individuellement ou collectivement, s'intéressent plus que jamais au devenir de leurs libertés, au sort de leurs droits. Il ne viendrait en effet à l'idée de personne de se désintéresser de son intégrité physique ou du régime juridique de sa propriété. Qui approuverait encore aujourd'hui le retour au parti unique, l'institution d'une pensée unique et donc de la pensée unique ? Partout dans le monde, les peuples se défendent contre les systèmes liberticides, les gouvernements luttent contre des oppositions et vice versa ; des idéologies s'affrontent, les libertés sont affirmées, les droits de l'Homme valorisés. D'où la nécessité chaque jour renouvelée d'affirmer l'impératif catégorique, l'exigence absolue des droits de l'homme et des libertés publiques.
[...] Au total, les « libertés publiques », dans la perspective libérale, ont sur un statut (négatif) passif, ce qui signifie qu'il est reconnu aux individus des « facultés d'agir », l'État devant s'abstenir d'entraver la manifestation et le déploiement des libertés. En revanche, les « Droits de l'homme » attribuent à la liberté un statut positif, actif. Dans cette perspective, il est permis aux individus, agissant collectivement ou non, d'exiger de l'État des actions, des prestations positives, c'est-à-dire qui viennent ajouter à leur patrimoine « intellectuel » ou « matériel ». [...]
[...] Bref, définir la notion même des droits de l'homme et des libertés publiques La définition des libertés publiques L'on ne saurait définir valablement les libertés publiques, abstraction faite de la notion de liberté. La liberté est un pouvoir d'autodétermination en vertu duquel l'homme choisit lui-même son propre comportement. La liberté s'analyse toujours en un pouvoir d'agir ou de ne pas agir ; en pouvoir de faire ou de ne pas faire. Cette liberté exige de la société, de l'État ou des individus non pas une action positive, mais une abstention. [...]
[...] Comment définir les droits de l'homme et les libertés publiques ? La réalisation de la liberté dans la société politique est à l'image de la Révolution ; interminable. Leur est tout entier ordonné autour de cette quête et cette exigence de liberté dans la société politique. Dans nos sociétés actuelles, les hommes, agissant individuellement ou collectivement, s'intéressent plus que jamais au devenir de leurs libertés, au sort de leurs droits. Il ne viendrait en effet à l'idée de personne de se désintéresser de son intégrité physique ou du régime juridique de sa propriété. [...]
[...] On en conclura alors que si toutes les libertés publiques sont des droits de l'homme, tous les droits de l'homme ne sont certainement pas des libertés publiques. La définition des droits de l'homme La notion des droits de l'homme inspire a priori un sentiment de familiarité. Il faut toutefois se méfier de cette simplicité apparente, car, l'opération de définition des droits de l'homme n'est pas totalement dénuée de difficultés. Le terme « droits » a un sens plus large ; il absorbe celui de « libertés » en le transcendant, car, il peut s'appliquer non seulement à toutes les facultés de faire, mais c'est surtout un pouvoir pour l'individu d'exiger une action de la part des pouvoirs publics ou par leur intermédiaire, des particuliers. [...]
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