Limites à la liberté d'aller et venir, Conseil constitutionnel, bloc de constitutionnalité, abus de pouvoir, article 2 de la DDHC, régimes démocratiques, confinement, Covid-19, santé publique, dissertation juridique
Les libertés sont source de bonheur. Néanmoins, il est vrai que dans chaque règle, chaque liberté se voit trouver des exceptions. Avant de pouvoir comprendre l'enjeu de la liberté d'aller et venir, il est important de définir les termes du sujet. Tout d'abord, la liberté est avant tout un droit dont l'être humain dispose. Le fait d'être libre, c'est le fait d'agir sans aucune pression venant de l'extérieur.
[...] Dans l'Antiquité, l'esclavage était d'actualité et il n'y avait pas lieu de parler de liberté pour les concernés. Il aura fallu attendre la Révolution française pour supprimer toutes les entraves aux libertés. Malgré cela, les guerres que la France a vécues ont entrainé des atteintes aux libertés des citoyens. Il va de soi que toutes les libertés d'aujourd'hui n'étaient pas forcément reconnues dans les époques antérieures. Ce n'est qu'en 1979 que le Conseil constitutionnel a placé la liberté d'aller et venir dans le bloc de constitutionnalité. Depuis, cette liberté a une valeur constitutionnelle. [...]
[...] Est-il approprié de mettre des limites à la liberté d'aller et venir ? Les libertés sont source de bonheur. Néanmoins, il est vrai que dans chaque règle, chaque liberté se voit trouver des exceptions. Avant de pouvoir comprendre l'enjeu de la liberté d'aller et venir, il est important de définir les termes du sujet. Tout d'abord, la liberté est avant tout un droit dont l'être humain dispose. Le fait d'être libre, c'est le fait d'agir sans aucune pression venant de l'extérieur. [...]
[...] À titre d'exemple, la France garantit les libertés individuelles notamment celle d'aller et venir. Cette liberté a valeur constitutionnelle et est protégée dans le bloc de constitutionnalité par l'article 2 et 4 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Cela donne la possibilité aux individus de se déplacer librement, sur n'importe quel territoire, en respectant certaines limites, et n'importe quand. L'État français n'use pas du caractère coercitif sur cette liberté puisque le but n'est pas de contraindre les citoyens. [...]
[...] Montesquieu disait même : la liberté n'est là que lorsqu'il n'y a pas d'abus de pouvoir . Par exemple, lors de conflit, l'État en question pourrait très bien interdire à la population de se déplacer sur le territoire ennemi. Il en irait de même pour la commercialisation où les flux seraient bloqués. La difficulté est que le détenteur du pouvoir agira de manière absolue et même si cela doit empiéter sur les libertés individuelles telles que la liberté d'aller et venir. [...]
[...] Le caractère non absolu de la liberté d'aller et venir entrainant des limites En revanche, la liberté n'est pas absolue. Il faut des exceptions pour l'intérêt commun. À titre d'exemple, le confinement dû au COVID-19 a suscité de nombreuses réactions puisqu'il n'était pas possible de se déplacer librement. En effet, l'État devait garantir la santé publique avant tout, car il ne peut y avoir réellement de libertés si la santé n'est pas protégée. Avant de penser dans le sens d'un intérêt individuel, il fallait effectivement procéder de manière collective. [...]
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