DLF Droits et Libertés Fondamentaux, libertés publiques, libertés fondamentales, Antiquité, DDHC Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, Séparation des pouvoirs, liberté d'expression, laïcité, catholicisme, dignité de la personne humaine, individualisme, Hugo Grotius, Thomas Hobbes, John Locke, Jean-Jacques Rousseau, Habeas Corpus, Bill of Rights, droit naturel, article 2 de la DDHC, Edmund Burke, Jeremy Bentham, principe de l'utilitarisme, droit positif, marxisme, lutte des classes, universalisme, transhumanisme, droit des animaux
Il existe de nombreuses expressions : droits de l'Homme, liberté publique, liberté fondamentale. Ces expressions n'ont pas la même signification, chaque notion correspond à un régime juridique spécifique. Il y a donc un désordre sémantique assez puissant sur les différents termes employés.
Historiquement, la première revendication de l'Homme, c'est d'être libre, c'est quelqu'un qui se détermine par sa propre volonté et par des motifs qu'il choisit, indépendamment de toutes contraintes extérieures. René Capitant considérait que la liberté d'un être était l'autodétermination de cet être. Être libre renvoie au pouvoir d'accomplir un acte. Les libertés sont dites publiques quand elle représente une faculté d'agir et une sphère d'autonomie opposable à la puissance publique. Le terme de liberté publique existe depuis le milieu du 19?, car la constitution du Second Empire confiait au sénat l'accomplissement de la liberté publique. Le terme est employé, mais ne prend pas corps sous le Second Empire : on ne les protège pas réellement. Elles ne prendront forme que sous la III? République, avant d'être nommées sous les IVe et Ve Républiques. La liberté publique ne peut être reconnue que par la loi (exercice et limites). Les normes infralégislatives doivent respecter les libertés.
[...] L'utilisation de l'expression liberté fondamentale implique de s'interroger sur la notion de fondamentaliste. Le terme de droit fondamental, on le retrouve dans la plume de Portalis, il avait qualifié la propriété de droit fondamental « la propriété est un droit aussi précieux que la vie même ». Deux thèses s'opposent : la thèse formelle et la thèse matérielle. La thèse de la fondamentalité s'entend au sens formel, les droits et libertés ne se définissent que formellement, c'est la place d'un droit ou d'une liberté dans un texte de valeur supérieure qui va lui accorder sa fondamentalité. [...]
[...] Les sources intellectuelles et juridiques des libertés fondamentales Les définitions Il existe de nombreuses expressions : droits de l'Homme, liberté publique, liberté fondamentale. Ces expressions n'ont pas la même signification, chaque notion correspond un régime juridique spécifique. Il y a donc un désordre sémantique assez puissant sur les différents termes employés. Libertés publiques et droits de l'Homme Notion de liberté publique Historiquement, la première revendication de l'homme c'est d'être libre, c'est quelqu'un qui se détermine par sa propre volonté et par des motifs qu'il choisit, indépendamment de toutes contraintes extérieures. [...]
[...] Elle a aussi été immédiate que son succès. Edmund Burke va contester cette Constitution en estimant que les vrais droits sont ceux issus par la soutiré et la tradition, il dénoncer les droits naturels, on reconnaît certes de libertés mais sans les protéger réellement dans les faits. La critique réaliste, elle, est l'œuvre de Jérémy Bentham (utilitarisme) : il critique la vanité des droits de l'Homme et leurs inspirations issus des droits naturels car les seuls vrais droits pour lui sont ceux du droit positif. [...]
[...] Les droits mis dans la DDHC n'ont pas d'existence et sont des droits utopiques. Contestation politique Point de vue ontologique : la première est la critique marxiste : Marx va critiquer les droits de l'Homme et considère qu'ils sont des droits bourgeois et donc un moyen de dominer le prolétariat, ce sont des droits offerts aux dominants. Pour atteindre les libertés réelles, cela passe par la libération des classes. Point de vue empirique : l'individu prime sur le citoyen, alors que le citoyen doit primer sur l'individu. [...]
[...] L'avènement des droits de l'Homme en 1789 Les influences de la déclaration de 1789 - Influences intellectuelles Cela renvoi aux théories du droit naturel moderne. Ces influences ont contribué à la DDHC. On parle d'un état de nature, il jouissait d'une liberté totale, mais les individus passent par un contrat social qui va rompre avec cette liberté naturelle et qui va régir l'ordre et la liberté de chacun. Grotius va laïciser la conception du droit naturel, il abandonne l'idée que les droits viennent de dieu et est rendu par celui-ci, c'est le simple fait d'être un homme qui donne des droits et des devoirs (dignité humaine). [...]
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