Liberté d'expression, Covid-19, crise sanitaire, OMS Organisation Mondiale de la Santé, infodémie, presse, accès à l'information, état d'urgence, désinformation, discours de haine, racisme
L'éclatement de la crise sanitaire COVID-19 en Chine à la fin de 2019, et son expansion subséquente dans la plupart des pays du monde ont conduit à une crise de santé publique qui se déroule à l'échelle mondiale. Dès que l'épidémie a été rendue publique, les gouvernements du monde entier ont commencé à prendre des mesures pour contenir la propagation du virus et sauver des vies.
En février 2020, l'Organisation mondiale de la Santé a qualifié la croissance rapide de la désinformation liée à la COVID-19 d'"infodémique". Une infodémie est définie comme une surabondance d'informations, certaines exactes et d'autres non, ce qui rend difficile pour les gens de trouver des sources fiables ou des conseils fiables quand ils en ont besoin. Les technologies de l'information et des communications jouent un rôle clé dans l'éducation du grand public et l'échange d'informations essentielles entre les gouvernements, la communauté scientifique et les membres de la presse. Les principes d'ouverture et d'interconnexion qui sont au coeur de l'Internet ont permis qu'il soit un outil clé pour exercer le droit fondamental d'accès et de transmettre des informations. Ce droit est particulièrement important en période d'incertitude causée par les urgences publiques.
[...] En février 2020, l'Organisation mondiale de la Santé a qualifié la croissance rapide de la désinformation liée au COVID-19 infodémotique . Un infodémoïque est défini comme une surabondance d'informations, certaines exactes et d'autres non, ce qui rend difficile pour les gens de trouver des sources fiables ou des conseils fiables quand ils en ont besoin. Les technologies de l'information et des communications jouent un rôle clé dans l'éducation du grand public et l'échange d'informations essentielles entre les gouvernements, la communauté scientifique et les membres de la presse. [...]
[...] La désinformation n'est pas unique à la crise sanitaire COVID-19, et pour le meilleur ou pour le pire, les plateformes en ligne ainsi que les acteurs de l'État luttent depuis longtemps contre ces deux phénomènes. Toutefois, dans le contexte d'une crise sanitaire sans précédent, et la désinformation à l'égard de la pandémie présente un risque sérieux pour la santé publique ainsi que pour l'action publique. Les lois internationales et nationales reconnaissent que des circonstances extraordinaires exigent des mesures extraordinaires. Cela signifie que certains droits fondamentaux, y compris le droit à la liberté d'expression et d'opinion et le droit de chercher et de transmettre des informations, peuvent être limités à faire face à la crise sanitaire actuelle tant que les gouvernements appliquent le principe démocratique fondamental moins et une série de garanties, et l'ingérence est légale, limitée dans le temps, et non arbitraire. [...]
[...] Par exemple, l'Organisation mondiale de la Santé a créé un site Web avec une liste de mythes COVID-19 qui se répandent en ligne, comme une mesure pour aider à les contrer et fournir des informations précises qui peuvent sauver des vies. Les discours de haine Ceux qui réagissent à cette crise doivent combattre le virus, pas le peuple. Depuis le début de la pandémie, on a signalé une augmentation des actes racistes et xénophobes, y compris islamophobes, dans le monde entier. [...]
[...] Il n'existe pas de définition universellement acceptée du discours de haine au niveau international. L'imprécision inhérente du terme et l'absence d'accord général sur ce que l'expression équivaut à des discours haineux ouvrent la voie aux gouvernements pour restreindre l'expression légitime, comme les reportages journalistiques ou la critique des pouvoirs publics. Dans le même temps, les plateformes en ligne et les acteurs étatiques citent l'ambiguïté des discours haineux pour expliquer l'absence de réponse proportionnelle à des contenus potentiellement préjudiciables qui peut inciter à la violence et à la haine contre les groupes vulnérables. [...]
[...] Selon le rapporteur spécial des Nations Unies sur la liberté d'expression et d'opinion, l'absence de restrictions ne signifie pas l'absence d'action. Comme le suggère la résolution 16/18 du Conseil des droits de l'homme, les États peuvent prendre des mesures efficaces pour lutter contre la désinformation par des messages publics robustes, l'éducation et la sensibilisation, notamment en faisant régulièrement des annonces d'intérêt public aux niveaux national et local. Pratiques prometteuses L'organisation de la société civile a élaboré un critère préliminaire pour distinguer les actes de discours qui constituent une incitation à la haine, le Plan d'action de Rabat, approuvé par le Haut Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme. [...]
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