DDHC Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen, Bill of Rights, puissance publique, droit de propriété, liberté d'expression, droit au travail, droits de solidarité, droits de créances, ONU Organisation des Nations Unies, habeas data, Constitution de 1848, générations des droits de l'Homme
Les droits forment un ensemble hétérogène : l'habitude a été prise de classer les droits et les libertés en générations, c'est-à-dire les classer par ordre chronologique, et de rendre compte de la succession historique de phases complémentaires, tant dans la revendication que dans la reconnaissance des droits.
La première génération des droits sont les droits évoqués par la déclaration française de 1789, ou les droits inclus dans le Bill of Rights américain. (Ex : le droit à la sûreté, d'aller et de venir, liberté d'expression, de propriété, les garanties pénales et fondamentales). On est censé avoir ces droits dès qu'on est né.
Ce qui caractérise ces droits consiste en des libertés et des « facultés d'agir », qui déterminent une certaine sphère d'autonomie individuelle d'agir. Elle serait "opposable à l'État" : l'abstention de violer ou d'intervenir où il pourrait mettre des limites à ces droits.
Les États aussi veillent à l'abstention de la puissance publique dans les domaines qu'elle protège. Le rôle des pouvoirs publics se borne à en assurer la garantie, à protéger la liberté générale, et donc ne pas intervenir
[...] Ils sont ceux qui ont fait l'objet d'une reconnaissance générale, d'abord dans le cadre de l'ONU : - Le droit à la paix, le droit au développement, le droit à l'environnement, mais aussi le droit à la différence, le droit de propriété, ou celui du patrimoine commun de l'humanité qui a fait en sorte qu'aucun État, même s'il se trouve sur son territoire, ne peut considérer que c'est sa propriété, car c'est la propriété de tous les citoyens du monde. Ex : Les 45 sites français : le mont Saint-Michel . 4e génération Pour conclure, les droits de 4e génération constituent l'habeas data. Enfin, certains auteurs, devant l'expansion et l'emprise grandissante des nouvelles technologies de l'information et des modes de communication, ont même avancé l'idée de droits de l'homme de la quatrième génération, sur un mode très chronologique, proposant d'y inclure le droit de l'individu à la maîtrise des données nominatives le concernant. [...]
[...] Ce qui distingue ces droits de générations c'est l'absence du rôle public. 2e génération Ils correspondent, chronologiquement, aux droits nouveaux proclamés, notamment à partir du Préambule de la Constitution française de 1848, et fortement présents dans les Constitutions postérieures à 1945, comme dans celles des États socialistes : Droit au travail et à l'emploi, droit à la protection sociale, droit à l'instruction et à la culture, droit de grève, droit à la participation, droits de la famille, droits spécifiques des étrangers . [...]
[...] Les Générations des droits de l'Homme Les droits forment un ensemble hétérogène. L'habitude a été prise de classer les droits et les libertés en générations, c'est-à-dire les classer par ordre chronologique, et de rendre compte de la succession historique de phases complémentaires tant dans la revendication que dans la reconnaissance des droits. 1re génération La première génération des droits : ce sont les droits évoqués par la déclaration française de 1789, ou les droits inclus dans le Bill of Rights américain. [...]
[...] Le plus souvent, ces droits sont membres de catégories déterminées par des critères en rapport avec le système de production ou en fonction d'une situation sociale (ce qui explique la dénomination courante de "droits économiques et sociaux") Cela permet de différencier les droits de 1er et générations. La sémantique même semble confirmer la différence : Les droits de 1re génération sont formulés comme des "droits de . ex : le droit de s'exprimer, le droit de vie. Ceux de la 2e génération se présentent souvent comme "droits à . ». Ex. : le droit à la sécurité sociale, le droit au travail. Les droits de 2e génération sont aussi appelés les « droits de créances », comme si les individus étaient des créanciers de l'État. [...]
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