Seigneur, revendication, droit de propriété, libre disposition, seigneurie, projet, biens communaux, droit de disposer de la chose, abusus, propriétaire, double domaine, domaine direct, taxes, paysan, Moyen Âge, propriétés simultanées, domaine utile, propriétaire des biens communaux, propriété, exploitation de la terre, pleine propriété, exploitation abusive, vaine pâture
Nous sommes les propriétaires les plus légitimes de ces biens communaux, car nous sommes les supérieurs hiérarchiques des paysans qui exploitent ces biens communaux. Dès lors, par notre statut, nous sommes les seuls qui puissent donner un sens à la propriété de ces biens communaux en y instaurant un double domaine. Ainsi, nous aurions le domaine direct et les paysans qui exploitent actuellement des biens de manière éparpillée auront le domaine utile en échange de taxes. Ainsi, nous reviendrons au système utilisé au Moyen Âge du double domaine, des propriétés simultanées, qui a parfaitement fonctionné.
[...] Dès lors, si nous sommes les propriétaires, il n'y aura plus les cas où les paysans, afin d'améliorer le rendement de la terre, la défrichent sauvagement, ce qui a pour effet de la rendre obsolète sur le long terme. Ainsi, du fait de notre désintérêt relatif quant à l'exploitation de la terre, nous jouerons un rôle de régulateur pour empêcher l'exploitation abusive des biens communaux qui n'a qu'un intérêt à court terme. De plus, quand la monarchie s'est effondrée avec les derniers mérovingiens, nous avons été les seuls à avoir réussi à donner une utilité à la terre ; et si aujourd'hui les biens communaux sont prisés par beaucoup pour en être les propriétaires, c'est parce que notre modèle d'appropriation de la terre a été une référence. [...]
[...] Dès lors, par notre statut, nous sommes les seuls qui puissent donner un sens à la propriété de ces biens communaux en y instaurant un double domaine. Ainsi, nous aurions le domaine direct et les paysans qui exploitent actuellement des biens de manière éparpillée auront le domaine utile en échange de taxes. Ainsi, nous reviendrons à un système utilisé au Moyen Âge du double domaine, des propriétés simultanées qui a parfaitement fonctionné. Si nous devons obtenir le domaine direct qui incarne à notre sens la véritable propriété plutôt que le domaine utile, c'est parce que nous sommes les seuls pouvant octroyer un sens à ce domaine direct, par exemple en protégeant les paysans ayant le domaine utile. [...]
[...] Dès lors se pose la question de savoir qui devra être propriétaire de ces biens communaux. En effet, à l'image de la vaine pâture, bien que pour celles-ci, il y ait un propriétaire même s'il ne l'exploite pas, ce sont des terres qui n'ont aucune utilité dans le sens où elles ne sont pas productives. Par conséquent, nous considérons que, dans un souci d'efficacité, voire même d'efficience, il faut que toutes les terres qui existent soient exploitées afin de favoriser une croissance économique. [...]
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