Magistrature romaine, magistrature supérieure, édilité, pharaon, cité, vizir, source du droit romain, Toussaint Louverture, Dutty Boukman, abolition de l'esclavage, La loi-cadre, gouvernement semi-autonome
Apparue en -509, la République romaine a rompu de façon radicale avec les institutions royales de la Rome antique. Au lendemain de cette République, Rome a connu plusieurs institutions, dont les magistratures. En réalité, les magistratures romaines sont des fonctions qui confèrent aux personnes qui l'exercent le statut d'autorité élue ou nommée disposant de la protestas et de l'impérium. À l'origine, elles relevaient des Patriciens et plus tard, elles ont été ouvertes aux Plébéiens. Il serait question ici d'identifier les différentes magistratures romaines et de définir leurs fonctions respectives. En d'autres termes, il s'agira de présenter chaque magistrature romaine avec ses attributions. Pour ce faire, nous tâcherons d'exposer d'une part, les magistratures supérieures et d'autre part, les magistratures inférieures.
[...] On pourrait être dictateur à 44 ans au moins. Le dictateur est titulaire d'un impérium extraordinaire de 24 licteurs. Il commande les autres magistrats, n'est pas soumis à la puissance tribucienne et ignore la provocatio ad populum. D'autre part, l'interrègne est assuré par l'interroi. Ce dernier est un magistrat nommé à titre exceptionnel par le Sénat pour une durée de 5 jours, en cas de vacance du pouvoir, c'est-à-dire après la disparition du roi ou des magistrats détenteurs de l'impérium. [...]
[...] Quels sont les principes de la loi-cadre et quelles en sont les insuffisances ? Pour répondre à cette interrogation, nous parlerons d'une part du contenu de la loi-cadre et d'autre part, de ses limites. Le statut de la loi-cadre Dans cette partie, nous développerons le contenu de la loi-cadre et l'émergence d'un gouvernement semi-autonome. Contenu de la loi-cadre Les principes de la loi-cadre reposent sur un État centralisateur d'inspiration jacobine (une, indivisible, souveraine). Parlant de l'unité de l'État, la métropole et les colonies ne font qu'un, une même entité, un même État. [...]
[...] La prêtresse Mambo plonge un couteau dans un cochon noir créole sacrifié, et les assistants boivent son sang afin de devenir invulnérables. Boukman ordonne alors le soulèvement général. Ce soulèvement a lieu la nuit du 21 au 22 août où les esclaves de cinq habitations brûlent celles-ci et massacrent les Blancs, femmes et enfants compris. Pendant une dizaine de jours, la plaine du Nord est en flammes. On décompte près de 1000 Blancs assassinés, environ 200 sucreries et 1200 caféières brûlées. Boukman s'avance jusqu'au Cap-Francais. [...]
[...] Les préteurs sont élus par les comices centuriates pour un an et doivent avoir 40 ans au moins. Ils assistent le consul dans l'exercice de ses pouvoirs judiciaires, convoquaient, présidaient le Sénat, assemblaient les comices et présidaient les projets de loi. Outre ces magistratures supérieures, la Rome antique disposait d'autres magistratures. Les magistratures inférieures L'édilité L'édilité est dirigée par les édiles. Les édilités curules ont pour rôle de surveiller la police de la voie publique, des routes, des ponts, des temples, des amphithéâtres et des marchés et de fixer les prix des denrées. [...]
[...] C'est un maître et chef absolu qui avait droit de vie et de mort sur les citoyens. Du temps de Julio César, la République romaine connaissait un triumvirat, sorte de trois consuls (Pompéi, Grassus, César) ou (Marc Antoine, Octave, Lepidus) qui dirige Rome. Les consuls à la tête de l'État romain avaient les pouvoirs administratif et militaire. Le consulat est une fonction politique (convocation du Sénat et des assemblées du peuple, exécution des décisions du Sénat, surveillance des élections) et une fonction militaire (commandement des armées et pouvoir de coercition). [...]
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