Peuple, Deuxième République, 1848, 1851, Louis-Napoléon Bonaparte, régime, élection, coup d'État, constitution, valeurs sociales, triptyque français, réforme sociale, valeurs républicaines, assemblée, devise française, liberté, peine de mort, droit du travail, conservatisme, limites, système représentatif, peuple souverain, suffrage universel, consultation populaire, Victor Hugo
Le 22 février 1848, sous l'impulsion des libéraux et des républicains, l'interdiction d'un banquet provoque une grande agitation populaire. Cette dernière se transforme en réelle révolution qui poussera, le 24 février 1848, le roi des Français, Louis Philipe Ier, a abdiqué. C'est la fin de la Monarchie de Juillet. Le même jour, Lamartine, poète et homme politique du XIXe siècle, entraine alors la foule parisienne à l'Hôtel de Ville pour proclamer la République : c'est le début de la seconde République. Cette dernière est un régime républicain, très bref, qui est en place en France du 24 février 1848 jusqu'à la proclamation de Louis-Napoléon Bonaparte comme empereur le 2 décembre 1852, amorcée - jour pour jour l'année précédente - par un coup d'État. Suite à des élections en avril 1848, une assemblée constituante sera formée afin de doter ce nouveau régime d'une constitution.
[...] Le préambule évoque ensuite l'existence de devoirs propre aux citoyens. Ces derniers doivent ainsi respecter la loi, la famille, la propriété, travailler, payer des impôts et s'entraider fraternellement. De plus, les citoyens doivent aimer leur patrie, servir la République et la défendre « au prix de leur vie ». En outre, le préambule restreint également le droit du travail de février 1848, en disposant que le gouvernement doit aider les nécessiteux en leur procurant du travail uniquement dans les limites de leurs ressources. [...]
[...] Les modalités de vote sont précisées par un décret du cinq et complétées le 8 mars 1848. La même année, le peuple va élire directement ses représentants. Pour voter, il suffit d'avoir 21 ans et 25 ans pour être élu. La condition de résidence est souple, six mois de résidence au même endroit, ce qui aboutira à former un corps électoral extrêmement conséquent de 9 millions d'individus. Les modalités de vote évoluent également. D'abord, le vote secret, permettant ainsi une libre expression de ses opinions politiques. [...]
[...] Puis, on s'intéressera aux systèmes représentatifs tirant sa force du peuple souverain (II). Une affirmation, toutefois limitée, des valeurs sociales et républicaines, consacrant les droits individuels, et inspirées de la première phase républicaine Pour commencer, la mise en place de grandes réformes sociales : l'apparition du fameux triptyque français sera étudiée. Puis, on s'intéressera au conservatisme palpable au sein de la constitution imposant des limites aux valeurs républicaines promises au peuple La mise en place de grandes réformes sociales : l'apparition du fameux triptyque français Au pouvoir jusqu'au 4 mai 1848, jour auquel une nouvelle assemblée constituante se réunit, le gouvernement provisoire va considérer qu'il dispose du pouvoir législatif et que, en attendant la rédaction d'une nouvelle constitution, il est en droit de mettre en place des réformes politiques et sociales. [...]
[...] Les limites de la consultation populaire de la Seconde République Malgré le suffrage universel, certaines limites au pouvoir fondateur du peuple demeurent. Tout d'abord, la Constitution du 4 novembre 1848 ne sera pas soumise à ratification populaire. Ainsi, le peuple français n'a pas affirmé son attachement à ce régime et à ses institutions, mais plus encore, à la République. En effet, comme le prouvent les élections de la Constituante, le peuple français reste majoritairement opposé à une politique libérale. De plus, la loi du 31 mai 1850, fortement contestée par Victor Hugo, modifie la loi électorale du 15 mars 1849. [...]
[...] Un conservatisme palpable au sein de la constitution imposant des limites aux valeurs républicaines promises au peuple Malgré de nombreuses avancées sociales annoncées et affirmées, les droits républicains, supposés appartenir au peuple, sont restreints par un conservatisme extrêmement présent. Adoptée par la Constituante à une écrasante majorité le 4 novembre 1848, la constitution longue de 116 articles présente un caractère conservateur omniprésent. Tout d'abord, elle ne contient pas de Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, mais est tout de même constituée d'un préambule. [...]
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