Reconstruction, Res publica, renouveau, roi, Clovis, Pépin le Bref
Jusqu'à présent et depuis Clovis, nous avions des rois par le sang. L'hérédité fait le roi. Avec néanmoins une petite parenthèse avec l'élection de Pépin le Bref en 751 mais il a restauré très vite le principe de l'hérédité. Il fait jurer de ne choisir aucun roi qui ne serait pas de sang Carolingien.
L'héritage barbare n'est jamais loin. Le roi doit être un meneur d'homme, fort et charismatique. Il faut également une adhésion du peuple, adhésion des sujets, adhésion des grands. L'electio populi suppose une acclamation lorsque le fils du roi vient au pouvoir: il faut une adhésion populaire.
Mais c'est une mesure d'approbation, l'élection est juste accession à la règle d'hérédité. C'est une formalité déclarative.
[...] Idée de dire que tous les rois sont sacrés avec le même Saint Chrême qui a été utilisé pour le sacre de Clovis La remise des insignes royaux : La Couronne : Plus le roi est puissant plus elle est riche. Il y aura deux couronnes après, une couronne portée pour les grandes occasions, lors de la cérémonie du sacre par exemple. La couronne est si lourde qu'on ne la pose pas sur la tête du roi, on ne fait que la maintenir au-dessus. [...]
[...] Le roi utilise des pouvoirs qu'il tient de Dieu. Roi Thaumaturge : Avec Philippe 1er et Louis VI, guérison des écrouelles. Dieu te guérisse, le roi te touche Un roi pour le peuple : Promesse au royaume : le roi s'engage envers le peuple. Abbon de Fleury (945-1004), Le roi gouverne pour le bien public. Le roi est le seul à être sacré. Le roi est supérieur à tous. Le roi transcende la médiation féodale : il est le roi pour son peuple. [...]
[...] La reconstruction de la Res publica : Le temps du renouveau Deux facteurs favorables : Les Carolingiens sont discrédités, car ils sont en décadence, vient le temps d'une nouvelle dynastie. La légitimité : une nouvelle dynastie. L'utilisation du droit féodal. Ainsi il gagne en autorité. Section 1 : L'avènement de la dynastie des Capétiens Jusqu'à présent depuis Clovis nous avions des rois par le sang. L'hérédité fait le roi. Avec néanmoins une petite parenthèse avec l'élection de Pépin le Bref en 751, mais il a restauré très vite le principe de l'hérédité. [...]
[...] Deux rois : Le Rex designatus : roi désigné, Robert a vocation à régner, il est associé au gouvernement du Royaume il va être formé à son métier de roi en quelque sorte. Rex Coronatus : roi couronné : roi en titre : Hugues Capet. À la mort d'Hugues Capet, son fils lui succède. Robert règne sans difficulté. Devient une coutume : Robert devenu roi procède de la même manière : Robert II associe son fils Henri. Henri 1er associe son fils Philippe. Et ainsi de suite pendant 6 générations. Avec cette coutume l'hérédité s'inscrit dans la durée. Mutatio regni : mutation du royaume. [...]
[...] Avantages et inconvénients de l'élection : Inconvénients : Incapacité pour le roi de gouverner dans le long terme. Il est limité à son règne. Incapacité pour le roi à faire preuve d'autorité dans le gouvernement, car il ne doit pas déplaire aux grands puisque sinon il risque d'être déposé/destitué. L'élection fragilise le gouvernement du roi. Avantages : Fin de la patrimonialité plus de partage, les grands font les rois. Un seul homme fort doit régner. L'élection c'est le choix du meilleur. Cette élection a duré pendant un siècle tantôt choisissant un Carolingien, tantôt un Robertien. [...]
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