Fief, caractéristiques, évolution, fidélité, type de contrat, obéissance, cérémonie de l'hommage, droit de commise, droit de Quint, droit de retrait, principe d'hérédité, ost, service militaire, héritiers, vassal, seigneur, service de justice, guerre médiévale, guerre de 100 ans, armée soldée, armée française, abrègement du fief
Le fief, c'est l'octroi au vassal du domaine utile contre fidélité et services. La fidélité, c'est un type de contrat qui permet de s'assurer d'une troupe, d'une armée de fidèles en cas de guerre. L'obéissance n'est pas due par principe à un État, le service militaire est dû à une relation personnelle, contractuelle. La fidélité est due uniquement à un homme. Ce sont des liens de personne à personne fondés sur un contrat. La fidélité implique que le vassal prête serment à son seigneur de manière publique : la cérémonie de l'hommage. Le vassal est à genoux devant son seigneur, il demande protection. En contrepartie de cette cérémonie, le vassal reçoit une terre, le fief, et il doit à son seigneur une série de services.
[...] Quelles sont les caractéristiques du fief et comment évolue-t-il ? Les caractéristiques du fief Le fief, c'est l'octroi au vassal du domaine utile (pour en tirer un revenu) contre fidélité et services. La fidélité, c'est un type de contrat qui permet de s'assurer d'une troupe, d'une armée de fidèle en cas de guerre. L'obéissance n'est pas due par principe à un État, le service militaire est dû à une relation personnelle, contractuelle. La fidélité est due uniquement à un homme. [...]
[...] Ils doivent le devoir de conseil à leur seigneur. L'aide : c'est l'aspect financier. Ils doivent par moment donner de l'argent au seigneur. Mais on est dans une société où l'argent est rare. On essaie de limiter les morts dans les guerres en faisant l'ennemi prisonnier. On préfère ne pas tuer l'ennemie, mais on le libère contre rançon. Évolution du fief La guerre de 100 ans va avoir des conséquences sur ce contrat, car au XIV[e]/XV[e] siècle, l'avantage de la guerre c'est que ça a obligé l'État à organiser une armée de soldat (hommes payés pour faire la guerre). [...]
[...] Cela montre un renversement des rapports entre seigneur et vassaux. On voit apparaitre la question de l'aliénation : est-ce que le vassal va pouvoir vendre son fief ? Le seigneur l'acceptera à condition qu'il ait un droit de regard sur cette vente, s'il peut contrôler les qualités de l'acquéreur. Mais, il exigera le paiement à son profit d'une partie de la vente : le droit de Quint (1/5[ème]). Il disposera aussi d'un droit de retrait c'est-à-dire que le seigneur peut se substituer à l'acquéreur c'est-à-dire qu'il récupère la terre. [...]
[...] De ce fait, le contrat de fief se transforme, car on en a moins besoin. Les obligations militaires sont vidées de leur réalité, elles deviennent secondaires. Les services dus par le vassal se réduisent. Le service militaire est de moins en moins utile. Le fief tend à devenir une concession de type honorifique. Le fief perd son caractère personnel au profit d'un caractère réel. Cela a des conséquences : C'est un contrat purement personnel : donc quand le vassal meurt, le contrat n'était pas automatiquement reconduit au profit des héritiers. [...]
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