La France, pays des droits de l'homme a aboli la peine de mort en 1981 parce que de nombreuses études ont montré l'inefficacité de la peine de mort sur le plan de la dissuasion. Ce qui est déterminant pour le criminel de sang-froid, c'est la conviction de n'être pas pris, non la nature du châtiment s'il est pris. D'autre part, légaliser le crime d'Etat revenait à nier le caractère sacré de la vie qu'il était censé protéger.Enfin,depuis l'après-guerre les législateurs nationaux et internationaux ont souhaité faire de la peine un instrument de la réintégration sociale du condamné ; arguments sur le changement des êtres humains.
[...] - L'Arabie saoudite : - La République démocratique du Congo : - Les Etats-Unis : en 1999, parmi les victimes de peine capitale, figure un individu condamné pour un crime qu'il avait commis étant âgé de moins de 18 ans, ce qui contrevient au Pacte international des droits civils et politiques. En 1999, seul l'Iran s'est aussi rendue responsable de tels actes. Timothy McVeigh est l'auteur d'un crime exécrable. Il a sacrifié 168 personnes dans un attentat à la bombe perpétré le 19 avril 1995 contre un immeuble administratif d'Oklahoma City. Ce coupable sans remords a contribué à ranimer le débat sur l'abolition de la peine de mort aux Etats- Unis. [...]
[...] La peine de mort I. Pourquoi abolir? La France, pays des droits de l'homme a aboli la peine de mort en 1981 parce que : de nombreuses études ont montré l'inefficacité de la peine de mort sur le plan de la dissuasion. Ce qui est déterminant pour le criminel de sang- froid, c'est la conviction de n'être pas pris, non la nature du châtiment s'il est pris. légaliser le crime d'Etat revenait à nier le caractère sacré de la vie qu'il était censé protéger depuis l'après-guerre les législateurs nationaux et internationaux ont souhaité faire de la peine un instrument de la réintégration sociale du condamné ; arguments sur le changement des êtres humains. [...]
[...] On peut se demander si, en matière de perpétuité, nous ne sommes pas dans le cas d'un traitement inhumain et dégradant. En condamnant les personnes à la prison à vie, on entre en contradiction avec le principe de réinsertion. Après l'abolition de la peine de mort, il faut désormais se poser la question de l'abolition de la peine perpétuelle. Si l'abolition de la peine de mort n'a pas donné lieu à une augmentation de la délinquance grave, elle a pu induire une augmentation de la durée des peines prononcées. [...]
[...] 1908 : Le gouvernement Clémenceau, dont le garde des sceaux est Aristide Briand, soumet aux députés le projet de loi prévoyant l'abolition de la peine capitale. Malgré les plaidoyers d'Aristide Briand et de Jean Jaurès, le projet de loi est rejeté. Régime de Vichy : le maréchal Pétain, rompant une tradition quasi- centenaire, envoie huit femmes à l'échafaud. 25 mars 1949 : Dernière femme guillotinée en France novembre1972 : exécution de Claude Buffet et Roger Bontems 21 janvier 1977 : condamnation à la réclusion à perpétuité de Patrick Henry. [...]
[...] - L'Iran Dans ces pays, les droits de la victime ne sont que très rarement respectés. IV. La question d'une peine de substitution La question qui se pose est de savoir comment sanctionner les crimes les plus graves après l'abolition de la peine de mort ? En effet, abolir officiellement la peine de mort revient à se poser la question de la réclusion criminelle à perpétuité, que d'aucuns qualifient de peine de mort lente Toutes les réclusions criminelles à perpétuité (RCP) ne sont pas assorties de peine de sûreté. [...]
Bibliographie, normes APA
Citez le doc consultéLecture en ligne
et sans publicité !Contenu vérifié
par notre comité de lecture