La ruine de l'ordre carolingien

Extraits

[...] Sous Charles le Chauve, aucun comte ne pourra être révoqué sans un motif juste. Ses motifs doivent être jugés par le plaide générale. La révocation des comtes devient impossible car le plaide général est constitué de comtes, donc il est jugé par ses paires. En 856, les comtes s'allient et vont se promettre une assistance mutuelle. Le roi est privé de tout contrôle sur les comtes. La fonction comtale est devenue inamovible, le comte s'enracine on ne peut pas le révoquer sans son accord. [...]

[...] Son règlement est remis en question quelques années après et les luttes familiales aboutissent au partage de Verdun en 843. A l'Est du Rhin, c'est le royaume de Louis le Germanique, c'est le début du Saint empire Germanique. Charles le Chauve, à l'Ouest. Entre les deux, de la Frise à l'Italie, c'est le royaume de Lothaire. Ce dernier royaume n'est pas viable, il éclatera à la mort de Lothaire. II. L'épuisement des richesses royales Les différents rois qui sont en rivalité, éprouvent plus fortement de faire des nouveaux fidèles. [...]

[...] Mais cette mesure montre le glissement vers l'hérédité des charges comtales. À la mort de Charles de Chauve, le roi va être élu. Désormais le comte exerce tout les pouvoirs. Ces pouvoirs ils les exercent en son nom propre et plus au nom du roi. (Les missis Dominicis ont disparus) La fonction comtale est appropriée par des familles qui se la transmettent de génération en génération. C'est par cette appropriation privé, que ce prépare le système féodale. En 886, il y a environ une trentaine de comte indépendant. [...]

[...] L'immunité n'est pas attachée à une personne mais à un territoire, ce n'est pas un privilège personnel mais réel (attaché à la chose). C'est un privilège perpétuel donc les immunistes vont mourir mais les immunités vont restés. Ce domaine ne devient pas cependant pour autant indépendant, le roi n'a pas renoncé à exercer son pouvoir. L'immuniste est directement rattaché au roi mais il ne passe pas par le comte, c'est une exception de la médiatisation du pouvoir. Le roi se méfie de ses comtes, il recherche à se protéger. [...]

[...] Elle trouve sa politique dans la politique des carolingiens. Ces carolingiens ont développés une activé déconcentrée dans laquelle les comtes, les évêques, mais aussi les Grands propriétaires, exercent d'important pouvoir sur des territoires autonome économiquement. Ils veulent être autonome politiquement. La politique carolingienne vise à affirmer l'autorité du roi d'autant plus que cette autorité décline. Tous les moyens utilisés par les carolingiens vont se retourner contre eux. Avant le milieu du siècle, on voit l'éclatement de la société en groupement autonome. [...]