Droit, histoire du droit, Antiquité, droit grec, cité grecque, citoyen, Athènes, démocratie, naissance de la loi, source du droit, idée politique, Diké, loi positive, justice, origine divine, nomos, Solon, Dracon, laïcisation de la loi, magistrat, censeur, prêteur, questeur, service public, Chambre Haute
Le droit grec a atteint son apogée entre le 6e et le 4e siècle av. JC, avec la création de la "cité" et l'apparition de concepts tels que la loi, les normes et les citoyens. La "cité" était primordiale dans l'organisation grecque et Athènes était un centre culturel et politique important où la loi était considérée comme l'instrument de la démocratie et de l'évolution sociale.
[...] La « cité » joue un rôle primordial dans l'organisation grecque. Finley : « Les Grecs ont découvert la démocratie, mais aussi le politique, l'art de prévenir les décisions par la discussion, mais également d'obéir à ces décisions comme condition nécessaire à une existence sociale civilisée. » Athènes représente un centre culturel, politique et est une des cités les plus importantes pendant au moins 2 siècles. En son sein, la loi est l'instrument de la démocratie, et cette loi sert d'instrument d'évolution sociale. [...]
[...] Le processus de laïcisation de la loi Nomos, LA source de droit, des évolutions au 5e siècle La loi se détache progressivement de l'activité divine, elle devient autonome. Le droit ne passe plus par l'ordre divin, MAIS par le politique. Le commandement politique est transmis au peuple. Au Ve siècle, la loi positive devient une œuvre purement humaine. Implique conséquences sur le système juridique grec : En légiférant, les Grecs ne s'inspirent Plus des dieux, mais de la nature, de la raison humaine. [...]
[...] La désignation par le système des Comices, mis en place à partir de 44 av. J.-C., assemblée qui exprime la volonté du peuple grec dans les domaines législatifs, judiciaires et électoraux. Ils avaient la lourde tâche de désigner : Les candidats qui se présentaient devaient être présentés par les élus sortants ET avoir l'approbation du Sénat. Les magistrats ont leur fonction pour 1 an afin d'éviter l'arbitraire dans les décisions de justice ET l'immobilisme des magistrats établis et une forme de favorisation qui déboucherait à des dérives. [...]
[...] Ce concept évolue vers un principe de « droite justice. » Hésiode rappelle que la Diké est un droit d'origine divine, ce qui provoque des tensions Avec le pouvoir en place. Tensions déjà existantes à cause d'une mutation économique : Importance croissante du commerce, de la monnaie et de l'industrie. Ruine des petits propriétaires fonciers et enrichissement de ce qui va émerger comme une « classe moyenne. » Des conséquences politiques à ces tensions. Des revendications des classes moyennes : « Droit à la justice », ils réclament que le pouvoir soit organisé équitablement et que tout le monde puisse y participer. [...]
[...] Les Censeurs : Ils dressent la liste des citoyens en fonction de leur fortune pour constituer le Sénat (Chambre Haute). Ils infligent blâmes et amendes aux citoyens qui refusent d'assister au Sénat. Les Préteurs : Ils prêtent leur aide aux archontes, ils sont spécialisés dans la justice. Les Questeurs : Ils sont chargés des enquêtes criminelles et financières. La désignation des magistrats par le peuple Pour désigner de magistrats dans le droit grec il y a des procédures variées, mais ils sont désignés par le peuple. [...]
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