Modèle romain, modèle républicain, Imperium, potestas, auctoritas, tribuns, loi vestphasien, Saint Empire romain Germanique
Le concept d'Empire ne naquit pas à Rome, mais exista auparavant en Chine, en Perse et en Grèce (malgré les conceptions traditionnelles). Toutefois, c'est le modèle romain qui a inspiré tous les modèles occidentaux, de ce fait, on ne peut aborder la notion d'Empire sans aborder celle de l'Empire romain. Rome devient un Empire, quittant le modèle républicain, en l'an 27 av. JC sous Auguste. Les Romains n'ont alors pas inventé de nouveau vocabulaire, ils ont articulé leur système sur trois concepts préexistants. Celui « d'Imperium » celui de « potestas » et celui d' « auctoritas », qui forment l'armature juridique du modèle impérial romain.
[...] Les mercenaires étaient issus des peuples germains venus de l'Est (polonais, hongrois). Sur le plan linguistique, le terme de barbare devient synonyme de Mylès (le soldat) Le phénomène du colonat : Les Romains ont appliqué dans ces régions du nord et de l'est le principe du colonat. On a créé des colonies avec comme héritage des terres pour consolider leurs terres et de manière plus générale de germaniser progressivement leur Empire Le phénomène des grandes invasions : les peuplades de Germains (Visigoths, Burgondes, etc.). [...]
[...] L'héritage occidental de Rome : Le Saint-Empire romain germanique. A. Les bases médiévales (rôle des grandes invasions germaniques ; importance du colonat et du mercenariat) Le modèle romain est repris en Europe par deux Empires différents, l'Empire carolingien en premier lieu, puis par le Saint-Empire romain germanique, ce que son nom indique d'ailleurs fort bien voit la fin de l'Empire romain, mais ne signifie pas pour autant la fin de l'empire. Cette idée d'Empire va être reformulée, reformée et restaurée. [...]
[...] Il y a 3 composantes de l'Empire qui sont reprises tant par les Carolingiens que par les fondateurs du St-Empire romain germanique : 1. Politique : Reprise par les Carolingiens et les Germains. L'idée que l'impérium romain est détenu par l'empereur. Cette notion va être reprise par Otto Ier en 962. Ces 2 empereurs reprennent la notion d'Empire romain au détriment des autres royaumes. Ils s'appuient sur la notion d'Empire romain pour asseoir les princes qui les entourent. C'est un sens hégémonique de l'idée d'Empire reprise par les 2 premiers empereurs héritiers du St-Empire romain germanique. [...]
[...] De plus, il existait une forme de contrôle du pouvoir de l‘Empereur. En effet, ces trois attributs étaient nécessaires à l'exercice de la fonction d'Empereur, et l'auctoritas devait être votée par le Sénat. De plus, le Sénat contrôlait l'application de la loi sur la garantie de la liberté en d'autres termes, il la votait, mais contrôlait également son implémentation par l'Empereur. Par ailleurs, il existait un devoir de consultation, dont la force de loi permettait de dépasser son impuissance décisionnelle. [...]
[...] Ainsi, le modèle romain évolue et incorpore une dimension morale. Se dessine alors peu une sacralisation de la personne impériale, cette même dimension qui sera reprise par les empereurs européens (à commencer par celle du Saint-Père). B. Commentaire de carte On remarque une étendue jamais égalée, qui va de l'Écosse, où se trouve le mur d'Hadrien jusqu'à Pétra, ancienne cité nabatéenne, en englobant tout le pourtour méditerranéen. Cela dénote la capacité qu'ont eue les Romains de gérer leur Empire c'est-à-dire d'inclure des populations extrêmement disparates, des us et coutumes, des lois fort diverses dans leur système. [...]
Bibliographie, normes APA
Citez le doc consultéLecture en ligne
et sans publicité !Contenu vérifié
par notre comité de lecture