Les systèmes politiques nécessitent tous une organisation juridique qui les fonde et les légitime. C'est la raison pour laquelle, toutes les sociétés se sont organisées autour de principes qui permettaient de donner une cohérence à l'ordre social : ordre divin, ordre naturel ou droit positif. Lorsque l'on se concentre sur la question de l'organisation juridique, il faut distingué la notion de justice en tant qu'institution qui impose la loi de la justice en tant que moral. Il existera toujours une tension entre système judiciaire et morale individuelle. C'est la raison pour laquelle il faut étudier différents types de procès ; politique, criminel ou judiciaire afin d'étudier les valeurs sociales qu'entendent protéger les sociétés.
[...] L'opposition en les Dreyfusards et les anti Dreyfusards ne repose que secondairement sur l'innocence de DREYFUS. Pour les Dreyfusards, la justice doit vaincre ; pour les anti Dreyfusards, seul l'honneur de l'armée compte. A partir de 1899, DREYFUS est gracié, mais refuse d'être toujours condamné aux yeux de la justice. Il faut donc attendre 1905 pour que l'innocence de DREYFUS soit reconnue. L'anti sémitisme qui était à gauche est passé à l'extrême droite entre temps, mais la république dans une affaire chaotique à fait primer les valeurs des lumières sur l'ordre moral. [...]
[...] C'est la raison pour laquelle il faut étudier différents types de procès ; politique, criminel ou judiciaire afin d'étudier les valeurs sociales qu'entendent protéger les sociétés. On analysera successivement, l'affaire Dreyfus, le procès Landru et l'arrêt Perruche. L'affaire DREYFUS : De l'affaire d'espionnage à l'affaire Dreyfus L'affaire Dreyfus commence en 1894 lorsque les services de renseignement français interceptent un bordereau envoyé à l'attaché militaire Allemand SCHWARTZ KOPPEN. Dès le 22 décembre 1894, Alfred DREYFUS est condamné à la prison à perpétuité sans autre preuve que sa présomption de culpabilité en raison de sa confession. Dès 1895, il est radié de l'armée et dégradé en public. [...]
[...] Le 17 avril 2000, la Cour de cassation accepte la plainte concernant le handicap dû à la naissance de Nicolas PERRUCHE. La situation juridique est la suivante : madame PERRUCHE, enceinte, soupçonne sa fille qui à contractée la rubéole de lui avoir transmit et demande à son médecin de faire un test qui dans l'hypothèse ou il serait positif la conduirait à avortée. Ni le médecin ni le laboratoire ne descellent la rubéole et 8 mois après, elle met au monde Nicolas atteint du syndrome de Gregg. [...]
[...] Le conseil de guerre reconnaît que DREYFUS a été condamné par erreur et à tort. L'année suivante, DREYFUS est réhabilité et fait chevalier de la légion d'honore. Les trois moments de l'affaire DREYFUS Entre 1894 et 1895, le procès DREYFUS est avant tout une affaire d'espionnage dans laquelle un attaché militaire, DREYFUS est injustement accusé de trahison au seul motif qu'il soit juif. Dans le contexte du conflit entre le nationalisme Français et Allemand, l'anti sémitisme lattant sert de prétexte à la condamnation de DREYFUS. [...]
[...] Le dossier LANDRU contient 8000 pièces et il sera condamné à mort le 30 novembre 1921, et sera exécuté en février 1922 juste après le rejet de la grâce du président de la République. L'affaire LANDRU relève ici d'une évolution contemporaine liée à la naissance de l'individualisme et qui verra la naissance des serials killers moderne. Le procès LANDRU échauffe les esprits, car dans la presse, les comptes rendus conduisent à la fabrication de l'image d'un monstre moderne. En 1921, l'affaire est d'autant plus importante qu'elle joue le rôle de souvenir-écran qui masque à la société française l'horreur de la guerre 14-18. [...]
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