Louis XVI, procès de Marie-Antoinette, chefs d'accusation, mort de Marie-Antoinette, Tribunal Révolutionnaire, famille royale, Louis Capet
Suite à la mort du roi, c'est vers Marie-Antoinette qu'on se tourne. Son procès, contrairement au roi, aura lieu devant une véritable institution juridique, s'agissant tout de même du Tribunal Révolutionnaire. Le procès va durer deux jours et débute le 14 octobre 1793, soit près de neuf mois après la mort du Louis XVI.
Le procès est précipité et expédié. Marie-Antoinette n'a pas le temps de choisir d'avocats, on lui en commet d'office deux, Chaveau-Lagarde et Tronçon-Ducoudray. Ils sont prévenus extrêmement tard, la veille, et n'ont que peu de temps pour éplucher le dossier et constituer une défense.
[...] Déroulement et conséquences du procès de Marie-Antoinette Suite à la mort du roi, c'est vers Marie-Antoinette qu'on se tourne. Son procès, contrairement au roi, aura lieu devant une véritable institution juridique, s'agissant tout de même du Tribunal Révolutionnaire. Le procès va durer deux jours et débute le 14 octobre 1793, soit près de neuf mois après la mort du Louis XVI. Le procès est précipité et expédié. Marie-Antoinette n'a pas le temps de choisir d'avocats, on lui en commet d'office deux, Chaveau-Lagarde et Tronçon-Ducoudray. [...]
[...] L'instruction de Marie-Antoinette L'instruction de Marie-Antoinette devrait être à sa charge et à sa décharge, or les juges même avec un dossier vide ont tenté de le compléter avec des preuves superficielles de la culpabilité de Marie-Antoinette, accusée de trahison d'état. En vue de leur attitude révolutionnaire, ils ont considéré les preuves lors de l'instruction suffisantes pour pouvoir juger Marie-Antoinette. Le juge Herman, un protégé de Robespierre fait office de juge d'instruction, en présence de l'accusateur public Fouquier-Tinville collectant des accusations, qui montre ainsi que l'instruction n'a pas été équitable et juste dès le début. [...]
[...] Or la France est en guerre contre l'Autriche depuis plus d'un an. De nombreux témoins comparaissent, bien qu'aucun ne présente de charge vraiment sérieuse à l'encontre de Marie-Antoinette. Antoine Quentin Fouquier de Tinville, reste célèbre pour le réquisitoire qu'il prononcera contre l'accusée, accablant. Fouquier-Tinville est alors accusateur public, fonction créée en début de révolution, pour rendre la justice au nom du roi, ironiquement. Il insistera sur les actes de Marie-Antoine et leur nature, qui serait antirévolutionnaire. Les débats durent longtemps, jusqu'à l'épuisement, vingt heures d'affilée. [...]
[...] Le procès n'est pas perçu de la même manière par tout le monde. La personne de Marie-Antoinette est en effet assimilée à une certaine dignité et sa mort ne semblait pas nécessaire à la Révolution. Robespierre lui-même déplora les accusations portées contre la Reine et la façon dont le procès a été mené, à l'encontre d'une personne de la hauteur de Marie-Antoinette. Selon lui, cela a définitivement impacté l'image de la Révolution et participé au mécontentement et aux révoltes des royalistes. [...]
[...] L'instruction débute le 12 octobre 1793, à 6 heures avec un interrogatoire secret destiné à préparer l'audience du 14 octobre 1793. Marie-Antoinette n'a pas le temps de choisir d'avocats, on lui en commet d'office deux, Chaveau-Lagarde et Tronçon-Ducoudray. Ils sont prévenus extrêmement tard, la veille, et n'ont que peu de temps pour éplucher le dossier et constituer une défense, étant une grave infraction de la logique révolutionnaire qui cherchait à conférer ce droit à un procès équitable. Le déroulement de l'instruction est marqué par un passage brusque des questions banales - âge, nom, profession, pays à un tour de quelques thèmes majeurs dont Marie-Antoinette ne pouvait pas totalement négliger la partialité des accusations, notamment la relation de Marie-Antoinette avec l'Autriche, accusation qui se justifie en partie par son lien de parenté avec l'Empereur du Saint-Empire François Ier de Lorraine, son père, et Marie-Thérèse d'Autriche, de la maison des Habsbourg d'Autriche, or la France est en guerre contre l'Autriche depuis plus d'un an; des dépenses excessives de la cour or les états généraux ont été convoqués pour combler le vide des ressources de l'état que la cour et sa famille en ont utilisé, ce qui prouve bien un fait qui ne peut pas être contesté: «dilapider d'une manière effroyable les finances de la France, fruit des sueurs du peuple, pour vos plaisirs et vos intrigues ( . [...]
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