La période féodale, à partir du XIIe siècle, n'est pas une période figé au plan économique. Le XIIe siècle est marqué par une croissance économique importante et les études les plus récentes montrent que la seigneurie banale serait à l'origine de la relance économique.
En fait, le surprélèvement seigneurial a permis de dégager suffisamment de bénéfice pour soutenir un décollage économique. Parallèlement à cette croissance économique, il faut aussi prendre en considération la croissance démographique. Entre le Xe et le XIIe siècle, la France serait passé de 5 à 9,2 millions d'habitants. L'augmentation de la population stimule l'essor de la production agricole et artisanale. Le mode de vie des nobles avec la possibilité de consommer énormément est aussi un facteur de développement (...)
[...] On en voit naître essentiellement autour des monastères, d'un château important. Et ils sont peuplés par des populations que les fiefs ne peuvent intégrer. Les habitants de ces nouvelles entités sont encore soumis au pouvoir du seigneur. Les bourgeois (habitants du bourg) prennent conscience de la lourdeur des prélèvements et des contraintes qu'ils sont obligés de subir. A partir du XIIe siècle, ils essaient d'obtenir des seigneurs l'organisation la plus favorable possible. En 1070 et 1120, c'est la période de l'apogée de la seigneurie châtelaine. [...]
[...] Il existe de nombreux cas de massacre d'une partie de la population. Ces situations extrêmes ne sont tout de même pas la règle et il semble au contraire que bien des seigneurs tentent d'instaurer un dialogue afin de tirer un profit de ces situations. L'exploitation du rapport des forces en faveur des seigneurs Lorsqu'un seigneur est saisi d'une demande de la communauté urbaine, il engage un dialogue qui progressivement peut le conduire à un accord. Dans ses situations, le seigneur est pragmatique, il est rarement altruiste ou généreux et il voit dans le conflit une opportunité pour remplir ses caisses. [...]
[...] En codifiant les usages, en garantissant les droits de chacun, les franchises consolident le système seigneurial. D'une certaine manière, la charte de commune obtenue par certaines villes a elle aussi pour effet, non de soustraire la vile à la féodalité mais de l'y intégrer. L'entité urbaine devient une sorte d'entité collective. La ville exerce son pouvoir de ban sur le territoire qui l'entoure : Banlieue. Les libertés urbaines constituent un moyen équilibré de maintenir la ville dans le système féodale. [...]
[...] La confrérie est également une cellule fraternité où doivent régner amitié et assistance. L'organisation des confréries est simple. Il y a une sorte de communauté directeur (quelques hommes) qui prenne des décisions sous contrôle d'une assemblée générale. Pour entrer dans une confrérie, il faut payer une cotisation et prêter le serment de respecter le règlement de la confrérie. Les hanses et les ghildes Structure moins courante, il y a des bases moins traditionnelles. Elle vise a défendre des buts spécifiques. [...]
[...] Toutes les personnes qui résident sur le territoire de la ville sont judiciable, même les forains. L'abattes de la maison, c'est la destruction de la maison et les bannis du coupable dans les cas d'atteinte aux prérogatives communale. Dans la pratique si les communes exercent le pouvoir judiciaire, ses fonctions sont souvent partagées en matière criminelle en particulier pour les cas de hautes justices (meurtre, incendie Section 3 : La portée de l'effet de l'émancipation urbaine L'intégration des villes à la féodalité L'urbanisation transforme la société féodale notamment parce que l'émergence de nouveau statut personnel. [...]
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