Depuis le début de la dynastie capétienne et le développement des seigneuries, l'économie est refermée sur elle-même, les seigneuries vivent en autarcie. Mais à partir du milieu du XIe siècle on assiste à un essor économique du fait de l'augmentation de la population ce qui permet d'augmenter la main d'oeuvre et la demande de produits. Ce développement économique est aussi dû au développement de contacts avec la méditerranée, au développement de l'industrie et de techniques de production nouvelles et à l'amélioration des voies de communication. Des foires et des marchés se forment et l'échange de produits se développe notamment grâce à une bonne monnaie et à l'utilisation de crédit.
[...] L'organisation et les prérogatives des villes à large autonomie. En obtenant des prérogatives d'ordres publiques les villes à large autonomie vont donner naissance à des institutions particulières même s'il existe quelques différences entre les villes du Nord, les communes et les villes du Midi, les consulats A. Les communes Les premières communes remontent au XIIème siècle et sont situées au Nord et à l'Est de la France (Lille, Soisson Elles se constituent toujours à partir d'un serment qui a plusieurs objectifs. [...]
[...] Mais parfois le seigneur est d'accord pour se dessaisir de certaines prérogatives et à l'intérieur de la seigneurie certaines villes obtiennent une autonomie quasi-totale. Il convient ici de voir comment s'organisent ces villes ? Sont-elles toutes semblables ? Qu'elles sont les limites de leur autonomie ? Dans un premier temps nous pourrons voir l'organisation et les pouvoirs de ces villes à large autonomie puis voir que dans la société de l'époque elles ne peuvent cependant pas être totalement autonomes (II). [...]
[...] Malgré l'émancipation des villes, les consulats et surtout les communes subissent les contraintes de l'époque médiévale. La principale contrainte qui limite leur autonomie est l'intégration dans le monde féodal mais la position du Roi est aussi un frein à cette autonomie revendiquée surtout avec l'expansion progressive du domaine royal à partir du XIIIème siècle A. L'intégration dans le système féodo-vassalique Les villes pouvaient difficilement échapper au monde féodal. Elles attirent les seigneurs du fait de leur puissance militaire (la milice), politique et économique. [...]
[...] Cette dernière est une nouvelle classe sociale qui a du mal à se faire au monde féodal tel qu'il existe. En effet l'économie de la seigneurie est trop fermée pour eux, l'organisation tripartite en fonction de l'activité ne leurs permet pas de se positionner dans la société, l'assujettissement au seigneur n'est pas accepté car les bourgeois veulent travailler pour eux et la violence de la société n'est pas une bonne chose pour qu'ils puissent développer leurs échanges. Les bourgeois vont former des regroupements pour défendre des objectifs (confréries), pour défendre leurs intérêts (hanse) ou pour assurer la paix (paix jurée). [...]
[...] Puis progressivement l'attitude change a partir du XIIIème siècle avec Philippe Auguste, il soutient les villes en dehors de son domaine royal pour qu'elles deviennent autonomes père des communes mais est contre l'émancipation des villes du domaine royal. On pourrait penser que cette attitude permet à nombre de villes de s'émanciper avec le soutien du Roi, c'est le cas mais il faut nuancer ce phénomène car parallèlement le Roi étant son domaine royal et de ce fait l'émancipation des villes se fait sur une période très courte et le nombre de ville pouvant s'émanciper est donc limité. [...]
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