Les villes et l'économie européenne sont identiques partout. Toute l'Europe connaît une transformation au 12e/13e siècle avec les invasions barbares, les villes romaines perdent de leur puissance économique. Les barbares vivent en clan et en autarcie ainsi il n'y a pas la volonté de donner de l'importance aux villes, ni de politique économique d'ensemble. Ce qui change, c'est qu'à la fin de la féodalité on retrouve un roi fort, qui grâce aux croisades a une vision différente de la société (...)
[...] Au 14e les villes connaissent une crise importante. Les rois essayent de placer des agents royaux dans les villes en plus des autorités locales, les villes sont placées sous l'autorité du roi. Il y a une fracture sociale qui apparaît dans la classe des bourgeois entre les très riches et les très pauvres. Marx considère que c'est le début de la lutte des classes. A paris en 1250, il y a la 1e grève des apprentis bouchers pour accéder à la maitrise. [...]
[...] Venise obtient un monopole de commerce sur l'Europe. Les 1e chrysobulles retrouvés (physiquement) datent de 1082. A partir du 11e et 12e il y a des accords commerciaux entre Pise, Gene et l'empire d'orient. L'Italie commerce beaucoup avec l'empire d'orient. Les hanses se développent au nord de l'Europe. La hanse englobe les villes contrairement aux guildes qui englobent les métiers. La hanse hanséatique est un accord commercial qui comprend 77 villes (au plus fort) tous les marchands vont avoir le même statut, les mêmes obligations et les mêmes droits. [...]
[...] Vont apparaître des villes nouvelles, c'est à dire qu'au 11e et 12e il y a la création de nouvelles villes par des autorités locales ou royales et impériales. Ex. Avignon en 1130, Arles, Narbonne. Sous l'empire germanique apparaissent les villes de Cologne, Metz. Pour la Serbie : Cracovie. En Russie il y a Kief (exception). Pour la Suisse, Luzerne. Pour la GB, Oxford, Buckingham. En Espagne, les califes mettent en place des médinas, ainsi le mouvement urbain touche aussi l'Espagne avec Cordoue, Séville, Salamanque. Ces villes sont dans la féodalité. [...]
[...] La ville qui était un lieu de travail devient aussi sous l'ancien régime un lieu de loisir avec la création des parcs, les opéras, les théâtres, les cirques, les bourgeois s'enrichissent beaucoup donc ils ont du temps pour les loisirs. Les villes connaissent des vagues d'immigration et une grande mobilité sociale à partir du 15e S. cela est du à l'essor démographique et du fait de l'arrivée des protestants qui doivent fuir. Cela amène la création des banlieues. (Elles sont nombreuses en Scandinavie). Cela change les structures des villes : certaines sont des villes industrielles et d'autres des villes de résidences (villes thermales). La mutation des villes change aussi la structure familiale avec la famille nucléaire. [...]
[...] Elles ont peu ou pas de prérogatives publiques. La grande différence concerne la représentation de la ville. Les communes choisissent leurs représentants tandis que les villes de consulat ont à leur tête un délégué du seigneur. Dans les villes de commune, souvent le gouvernement est républicain ou démocratique. Le maire est élu et il est assisté entre 6 et 15 autres personnes nommées pour l'assister. Cette organisation politique démocratique propre aux villes se retrouve dans toutes les villes d'Europe. Dans les villes de prévôté il y a des taxes qui doivent être payées, elles sont plus nombreuses que dans les villes de commune. [...]
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