L'épistolaire c'est-à-dire la lettre d'Hincmar datant du 9ème siècle évoque en particulier la signification de la consommation du mariage.
[...] la condition sociale est déterminante tout comme les rites pour la formation du mariage. Après avoir montré les consentements requis entre les époux et les rites précédant l'accomplissement du mariage, il convient d'aborder l'union légitime établissant la société conjugale (II). II- L'union légitime établie par la société conjugale: La position de l'église repose sur la tradition antique. Elle résulte d'un compromis, Hincmar s'interesse à la conception de l'union de l'homme et de la femme avec une conception réaliste qui attribuait une importance certaine à son aspect charnel. [...]
[...] En outre, on doit citer son traité sur la prédestination et ses ouvrages de polémique contre l'hérétique Gotteschalte, puis l'ensemble de sa correspondance. On constate que même si Hincmar avait beaucoup de personnalité, sa connaissance de l'antiquité est relativement imparfaite et que son style est pénible. Historiquement, il faut préciser qu'à partir du 11ème siècle, la compétence juridictionnelle et législative de l'église est acquise. Les attaques qui ont été portées contre le mariage par certains mouvements hérétiques ont affirmé la nature sacramentelle. [...]
[...] Le texte d'hincmar s'appuie sur la formation du mariage et l'importance de la consommation du mariage, mais la véritable union entre époux implique elle une union conjugale pour que le mariage soit légitime? Nous aborderons en premier lieu la primauté des noces légitimes puis l'union légitime établissant la société conjugale (II). La primauté des noces légitimes: Consciente dès l'époque romaine des dangers que représente un système purement consensualiste même si le consentement des époux est fondammental, l'église a toujours souhaité que la conclusion de l'union soit entourée d'un certains nombre de rites qui assure la publicité et qui constitue sans nul doute une preuve. [...]
[...] Cette conception consensualiste de l'antiquité a été maintenue par l'église. Hincmar souligne dans le texte que l'union véritable s'établit entre personnes libres et égales, la femme est unie à son mari par la même volonté paternelle. Dès lors certaines conditions sont recquises pour que l'union soit légitime. L'accomplissement des rites: l'accomplissement des rites permettaient de concrétiser l'union entre les 2 époux. La dot de la femme sert à la distinction. On oppose tout simplement la femme dotée à la concubine. [...]
[...] La femme est unie à son conjoint par la volonté de son père après avoir été dotée, honorée de noces publiques et d'avoir parachevé ceci par l'union sexuelle. Dans ce texte, Hincmar nous propose un point de vue identique que Gratin : les fiancailles sont des promesses qui résultent du seul consentement, elles peuvent être rompues si l'union charnelle ne s'en suit pas. L'union charnelle rend parfaite et définitive l'union entre l'homme et la femme. Tandis que Lombard estimait que la consommation n'était pas obligée pour conclure le mariage. [...]
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