Après sa tentative de fuite le 21 juin 1791, et malgré la thèse de l'enlèvement adoptée par l'assemblée nationale, le Roi est vu comme un traître par le peuple.
[...] Concernant ces opérations militaires, l'armée française va de défaite en défaite, jusqu'à la bataille de Valmy, le 20 septembre 1792. La Ière République sera proclamée le lendemain, provoquant la fin de la monarchie constitutionnelle. L'assemblée législative, quant à elle, est remplacée par la Convention nationale. La nouvelle assemblée est élue au suffrage universel, et est constituante. Elle est composée de députés se distinguant en deux sortes de partis politiques : les Montagnards et les Girondins. Au cours des premiers mois de 1793, ceux-ci vont de plus en plus s'éloigner, et vont, tour à tour, se suspecter. [...]
[...] DISSERTATION HISTOIRE DU DROIT La Terreur rouge, du point de vue des évènements et des institutions. Après sa tentative de fuite le 21 juin 1791, et malgré la thèse de l'enlèvement adoptée par l'assemblée nationale, le Roi est vu comme un traître par le peuple. Ce roi, attaché à l'Ancien Régime, et opposé à la Révolution, était cependant le garant de l'unité nationale. Son arrestation va constituer le point de départ de la Terreur. L'expression Terreur est utilisée pour qualifier deux périodes de la Révolution française, caractérisées par un Gouvernement dont le pouvoir repose sur la force, l'illégalité et la répression. [...]
[...] Les Montagnards, dont Robespierre, Danton et Marat, sont accusés de vouloir instaurer une dictature. B. Les débuts de la Convention nationale : Après le procès de Louis XVI, la Convention nationale vote son exécution, qui aura lieu le 21 janvier 1793. Une coalition des monarchies européennes va alors se former, attaquant le pays de tous les côtés. Les armées révolutionnaires reculent, notamment à cause du manque d'effectif. Pour y remédier, la Convention décrète la levée de hommes, ce qui provoque de violentes réaction dans l'Ouest de la France. [...]
[...] Suite à l'instauration de la Terreur le 5 septembre 1793, les Montagnards mettent en place un système visant à arrêter le maximum de contre- révolutionnaires. La loi des suspects, du 17 septembre 1793, leur permet de rendre les procédures judiciaires plus expéditives, et d'élargir les catégories de crimes contre-révolutionnaires. La justice révolutionnaire est chargée de juger ces suspects, tout d'abord par le biais du tribunal révolutionnaire de Paris, avant de se trouver étendue à la province. L'application de cette loi prendra fin après la chute de Robespierre, le 9 thermidor an II (27 juillet 1794). [...]
[...] Néanmoins, la loi du 22 prairial an II permet une définition plus précise des motifs d'accusation, réduisant ainsi l'arbitraire. Finalement, en juillet, les députés, craignant à leur tour d'être victimes de la Terreur, feront arrêter Robespierre et ses partisans. Le 9 thermidor marque la chute de Robespierre, qui sera ensuite exécuté sans même avoir été jugé, avec une vingtaine de Jacobins. Le 1er août, la Grande Terreur est supprimée. La Convention fait fermer le club des Jacobins, et instaure la république thermidorienne. Bibliographie : http://fr.wikipedia.org Histoire du droit, Jean Hilaire. [...]
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