Suffrage universel, IIe République, IIIe République, régime parlementaire, Constitution de 1799, Second Empire, décret du 5 mars 1848, Assemblée nationale, Louis-Napoléon Bonaparte, loi du 31 mai 1850, Constitution de 1852, loi du 24 février 1875, loi du 10 août 1871, loi du 14 avril 1871
Nous allons donc étudier le suffrage universel dans le cadre de la IIe et IIIe République. La IIe République se forme à la suite d'un régime monarchique, la monarchie de Juillet, elle commence donc en 1848, avec notamment l'instauration du suffrage universel direct. C'est un régime présidentiel au sens classique du terme, mais cette République échouera avec un coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte qui instaurera le 2d Empire en novembre 1852. Celui-ci maintiendra le suffrage universel durant son règne, mais fera en sorte que celui-ci aille dans son sens. Mais l'Empire après une forte libéralisation et un semblant de paix chute en septembre 1870 dû à la défaite contre les Prusse, laissant place à la IIIe République, qui fait l'apogée du régime parlementaire.
[...] L'espoir reste à la IIIe République qui fait suite au 2d Empire, en 1870. La IIIe République, véritable consécration du suffrage universel masculin Nous retrouverons sous la IIIe République une véritable élaboration d'un suffrage universel après l'échec sous la IIe République et le 2d Empire qui consistera en une consécration durable du suffrage universel L'élaboration d'un véritable suffrage universel après l'échec sous la IIe République et le Second Empire En application sous le Second Empire, le suffrage universel bien que très limité en raison des conditions pesant sur la procédure, y compris la nomination des candidats par l'État, refait surface sous la IIIe République et fut accepté comme base de la démocratie. [...]
[...] L'instauration du suffrage universel en 1848 va, dans un premier temps, permettre de légitimer le nouveau régime en renforçant son fondement populaire. Nonobstant, quand le droit de suffrage sera retiré à certains électeurs, le peuple va se rebeller, ce qui reforma l'autorité du président de la République et provoqua à la suite de cela la fin du régime. De ce fait, le suffrage universel, qui a fait la gloire du nouveau régime, a été aussi responsable de l'instauration du Second Empire. [...]
[...] Il met en place un gouvernement conservateur. Le problème est qu'on se rend compte lors des élections partielles d'avril 1850 que le parti du montage commence à reprendre des sièges à l'Assemblée nationale. Celle-ci vote donc une loi électorale le 31 mai 1850, très symbolique, elle impose 3 ans de domicile au lieu de 6 mois, il y a de plus une liste impressionnante de déchéance électorale comme l'interdiction de voter si nous sommes mendiants. Thiers disait qu'il faut écarter « cette vile multitude » en faisant référence au parti de la montagne. [...]
[...] Mais le suffrage universel s'instaurera véritablement que lors de la IIIe République, après seulement de courtes interventions dans la vie politique, il ne sera donc plus remis en cause. Nous remarquerons dans un premier temps que la IIe République proclamera l'avènement du suffrage universel direct masculin, mais que celui-ci conduira également à sa perte puis nous étudierons dans un second temps, la IIIe République qui consacrera véritablement et durement le suffrage universel masculin (II). La IIe République : l'avènement du suffrage universel direct masculin conduisant à son échec Le nouveau régime trouvera sa légitimation à travers le suffrage universel mais la question sensible dudit suffrage bouleversera l'équilibre politique de la IIe République La légitimation du nouveau régime par le suffrage universel La IIe République se forma à la suite du mouvement révolutionnaire qui éclata en février 1848 et qui mit fin à la monarchie constitutionnelle. [...]
[...] Le président de la République est élu au suffrage universel direct comme l'Assemblée nationale, ils ont donc la même légitimité. On renouvelle donc un lien entre le président de la République, l'Assemblée nationale et les Français. Les Françaises élisent, ils se sentent donc beaucoup plus concernés par la vie politique et s'en sentent plus proches, car ils choisissent leur représentant, ainsi l'Assemblée nationale, le président de la République consacre pour la première fois la volonté de la nation. Cela nous conduit à penser que la IIe République a été légitimée par le suffrage universel, mais celui-ci va se voir atténuer dû à une réforme, qui bouleversera l'équilibre politique de la IIe République et conduira à sa fin. [...]
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