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« La souveraineté est la puissance perpétuelle et absolue d'une République ».
En 1576, Jean Bodin conceptualise pour la première fois dans Les Six livres de la République la notion de souveraineté. Il ne l'invente pas, mais il sera le premier à en donner une définition abstraite.
Ce jurisconsulte évoque le fait que la souveraineté est perpétuelle, absolue et indivisible. Perpétuelle du fait qu'elle préexiste au roi, ne s'éteignant jamais avec lui, absolue, car elle est impérative à l'existence de l'état et indivisible par sa garantie d'initié et de cohésion d'état.
[...] Il conviendra alors de se demander dans quelle mesure la souveraineté est- elle absolue ? Pour cela, il conviendra de démontrer que le monarque détient une souveraineté absolue à l'extérieur de son royaume avant de s'intéresser à la souveraineté entachée du roi en sa couronne (II). I Une souveraineté absolue à l'extérieur du royaume Principalement deux puissances supranationales menacent à cette époque l'autorité du roi, lui causant le droit d'exercer son autorité suprême sur : l'Empire germanique et la papauté A L'exercice absolu de la couronne envers le Saint Empire Il est tout d'abord important de rappeler que le Roi détient un exercice absolu de la couronne envers le Saint Empire. [...]
[...] Cela sera une des causes de son effondrement. Il était important de rappeler, la notion de l'Empire ainsi que la caractéristique de sa période moderne afin de mieux démontrer qu'à cette époque le roi est maître de son royaume La maxime : roi empereur en son royaume » Contre les différentes prétentions de l'empereur germanique se disant détenteur unique de ces prérogatives, les légistes ont proposé de considérer que roi était empereur en son royaume ». C'est-à-dire qu'au sein du royaume, le pouvoir royal est de même nature que le pouvoir de l'empereur. [...]
[...] Si un tyran existe, il peut alors être tué. Après le droit divin, le droit naturel, constitue ce que l'on pourrait appeler un second rempart à une souveraineté absolue du roi Le droit naturel : rempart contre l'arbitraire Le droit naturel est un moyen qui montre encore que le roi est limité dans sa souveraineté. Le droit naturel est la loi commune de tous les hommes faisant des hommes des êtres inviolables dans leur personne et dans leurs biens. Le roi se doit alors de respecter la notion de l'honneur. [...]
[...] La réaction du roi est assez risquée. Cela se finit par la mort du pape, son successeur va céder, annuler et reconnaître les privilèges du droit et donc un pouvoir de justice. Ce premier différend montre une supériorité absolue du roi en son royaume, car il impose son pouvoir de justice face à une entité du poids de la papauté. Le nouveau texte pontifical reconnaîtra les privilèges royaux sans énoncer pour l'avenir. Dans, ces deux conflits, les conseillers du roi (légistes) utilisent cette maxime afin de justifier les positions et prérogatives royales à l'égard de l'église montrant la suprématie du monarque. [...]
[...] La couronne à conscience du rôle religieux, car ces derniers se doivent de garder leur peuple par la foi, consacré dans le traité d'Union, paix qu'Henri III sera obligé de signer à Rouen le 17 juillet 1588. Il est tout de même possible d'évoquer une limite à cela, car à proprement parler, qui est capable de juger le roi de son pouvoir Chrétien ? Certains diront que la souveraineté du roi est indirecte parce qu'elle est soumise au pape. D'un autre côté, on trouve la théorie des Monarchomaques combattant la monarchie absolue et qui va donc réfléchir au travers d'une limite à l'absolutisme s'exprimant directement par les sujets du roi. [...]
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