société civile, société politique, question du droit naturel, laïcité, Aristote, animal social, volonté divine, Saint Augustin
La cité grecque est la première forme de société politique. Si la naissance de ces cités repose de manière incontestable sur des raisons matérielles, certains auteurs considèrent que cette naissance est due à des raisons intrinsèques à l'Homme. Cette question soulève la question du droit naturel, le rapport au divin et de surcroît la laïcité. Ainsi, dans quelle mesure la société civile est-elle le prolongement naturel de l'Homme?
[...] Elle est encore plus ridicule du fait que l'Église elle-même ne repose que sur les intrigues, l'accumulation des richesses et l'absence de morale : dispenser une morale que l'on ne respecte pas soi- même est un non-sens Machiavel est aussi un personnage utilitariste avec une pensée rationnelle : la morale chrétienne peut s'avérer utile pour le Prince qui peut feindre de la respecter, ce qui lui permettra à terme de consacrer son autorité. L'Église n'a pas sa place en politique, qui serait un art exclusivement humain. C'est en ce sens, en prônant une séparation stricte que Machiavel pose les prémisses des conceptions laïques. [...]
[...] En effet, il part du postulat que l'homme est un animal social et que la cité est donc le prolongement naturel de l'Homme et de sa famille. Ainsi, les hommes seraient portés par le besoin naturel de se rencontrer, d'échanger et de communiquer et la cité leur offre cette possibilité. Il estime que la cité n'est pas une simple association d'intérêts, les êtres sont naturellement politiques aussi, l'Homme n'existe que dans le cadre de la cité, en dehors il n'est rien ; par la cité l'Homme devient un être moral. [...]
[...] C'est la raison pour laquelle les hommes doivent obéissance aux rois mêmes les plus cruels. La pensée ecclésiastique du fondement du lien social sera mise à mal par des professeurs de théologie, notamment Thomas d'Aquin. Selon cet auteur, la société humaine n'est pas le résultat du péché originel ni de la volonté divine, elle ne répond qu'au besoin intrinsèque de l'homme de faire de la politique. Dans cette cité qui est naturelle aux hommes, l'homme cherche son salut éternel qui n'est permis que par le bien commun qui serait incarné par la loi. [...]
[...] La société civile, prolongement naturel de l'homme ? La cité grecque est la première forme de société politique. Si la naissance de ces cités repose de manière incontestable sur des raisons matérielles, certains auteurs considèrent que cette naissance est due à des raisons intrinsèques à l'Homme. Cette question soulève la question du droit naturel, le rapport au divin et de surcroit la laïcité. Ainsi, dans quelle mesure la société civile est-elle le prolongement naturel de l'Homme. On étudiera le fondement du lien social chez ces auteurs avant de nous intéresser aux influences de cette pensée I. [...]
[...] Les influences de cette pensée Cette pensée a inspiré les révolutionnaires de 1789 et a également posé les prémisses de la laïcité A. La Révolution Le déclin de la pensée ecclésiastique du fondement de la société civile présente une donnée nouvelle : on projette les finalités de la vie en société dans la recherche du bien commun incarné dans la loi. De cette façon, les révolutionnaires se saisissent de la question de la nature du pouvoir politique et on entend créer une religion nouvelle qui serait basée sur la vertu, et sur l'amour de la loi et de la morale. [...]
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