Montesquieu a déclaré dans son ouvrage « De l'esprit des lois » que « pour qu'on ne puisse abuser du pouvoir il faut que par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir », décrivant ainsi le principe de séparation des pouvoirs pour ne pas qu'il soit concentré dans les mains d'une seule et mêmes personne et qui risquerait de se transformer en une monarchie despotique. En 1215 le roi Jean sans Terre se voit imposer par la noblesse un texte de 63 articles se nommant « La Grande Charte » pour le respect des coutumes et des droits fiscaux, ainsi en la signant il s'engage à ne pas lever d'impôt sans l'accord d'un Grand Conseil et à ne pas procéder à d'arrestation arbitraire inaugurant ainsi l'évolution de l'Angleterre et de l'Europe vers la démocratie parlementaire.
[...] Ainsi le président des États-Unis a beaucoup plus de pouvoir que dans la Constitution. Ce régime rigide de la séparation des pouvoirs et aussi appelé régime présidentiel et est opposé au régime parlementaire qui lui a une séparation souple des pouvoirs La séparation souple des pouvoirs Un régime parlementaire est fondé sur une séparation souple des pouvoirs et où le Parlement détient la fonction législative, mais où le gouvernement qui incarne la fonction exécutive y participe aussi en partageant l'initiative des lois avec les parlementaires. [...]
[...] De ce fait de nombreuses constituons privilégient le principe de collaboration des différents pouvoirs en leur attribuant des moyens d'action les uns sur les autres, afin de garantir une stabilité gouvernementale. En France pour garantir un certain équilibre des contrôles des principes ont donc été institués, comme la dissolution du Parlement, le renversement du gouvernement, le président de la République peuvent agir sur l'initiative des lois, ou encore la procédure pénale qui permet de destituer le Président de la République. Ainsi donc la séparation organique fait place à une séparation des pouvoirs plus souple. La notion de séparation des pouvoirs est aussi remise en cause par certains faits nouveaux. [...]
[...] Les médias sont donc des garants de la démocratie et c'est aussi un moyen de pression. Par exemple, les lobbies qui est sont des groupes de pression, tentant d'influencer les lois, les règlements, l'établissement des normes . pour favoriser leurs propres intérêts. À cela s'ajoute le Conseil Constitutionnel qui apparaît aussi comme un contre-pouvoir aux législateurs, car c'est lui qui va contrôler la conformité des lois à la constitution. Le Conseil Constitutionnel est régulièrement accusé d'exercer un gouvernement des juges car il interprète trop librement la Constitution. [...]
[...] L'émergence des nouveaux pouvoirs. François Mitterrand a déclaré dans une lettre aux Français : Montesquieu pourrait se réjouir de ce qu'un quatrième pourvoir ait rejoint les trois autres et donné à sa théorie de séparation des pouvoirs, l'ultime hommage de notre siècle Le concept de ce quatrième pouvoir renvoie à l'idée selon laquelle, les médias qui sont les moyens de transmission d'information publique (télévision, les journaux, radio et internet) ont une forte influence sur les affaires publiques et sur le comportement des citoyens. [...]
[...] Cette responsabilité de l'exécutif devant le législatif se fonde sur le principe d'égalité et de collaboration des pouvoirs. En revanche si le pouvoir exécutif est exercé par le chef de l'État (monarque ou président) se sera un régime parlementaire dualiste, le chef de l'État exerce son pouvoir de dissolution et de nomination des membres du gouvernement, il faut que le gouvernement soit le soutient politique du chef de l'État, car l'assemblée peut le renverser, il est donc indispensable que le Chef de l'État et le Parlement trouvent un compromis, car sinon le gouvernement ne pourra pas exister. [...]
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