Second Empire de 1852 à 1860, Louis-Napoléon Bonaparte, Constitution de 1852, régime présidentiel plébiscitaire, Conseil d'Etat, corps législatif, pouvoir exécutif, discours de Bordeaux de 1852, sénatus-consulte, suffrage universel direct, défaite de Sedan, attentat d'Orsini, orléanistes, légitimistes, loi du 19 février 1858
Ce régime a été qualifié par Jules Simon de démocratie sans liberté. Louis-Napoléon Bonaparte est un personnage contradictoire. En effet, d'un côté il est soucieux des aspects sociaux (développement industriel, amélioration des conditions de vie, inspiration de Saint-Simon), mais d'un autre côté, il présente un tempérament autoritaire, une conception césariste et le pouvoir d'un homme charismatique. En outre, il est associé à deux tentatives de coup d'État échouées : il cherche à répéter l'expérience de son oncle en essayant de concilier un aspect libéral et un aspect autoritaire.
[...] Le Second Empire de 1852 à 1860 I - Un régime autoritaire Ce régime a été qualifié par Jules Simon de démocratie sans liberté. Louis Napoléon Bonaparte est un personnage contradictoire. En effet, d'un côté il est soucieux des aspects sociaux (développement industriel, amélioration des conditions de vie, inspiration de Saint Simon), mais d'un autre côté, il présente un tempérament autoritaire, une conception césariste et le pouvoir d'un homme charismatique. En outre, il est associé à deux tentatives de coup d'État échouées : il cherche à répéter l'expérience de son oncle en essayant de concilier un aspect libéral et un aspect autoritaire. [...]
[...] Louis Napoléon Bonaparte gouverne alors sous le nom de Napoléon III. Il gouverne seul, les ministres ne sont que de simples exécutants. Le Conseil d'État est chargé de préparer les lois présentées par l'Empereur. Il y a 150 membres inamovibles au Sénat (membres de droit ou nommés par l'Empereur) : il est le gardien de la Constitution, et émet des sénatus- consultes pour la modifier. Le corps législatif est une assemblée élue pour 6 ans au suffrage universel direct et qui a pour fonction de voter les lois. [...]
[...] Napoléon III veut briser cette opposition. Il prend prétexte de l'attentat d'Orsini commis contre lui en 1858 pour faire accuser à tort les républicains. Il fait promulguer une loi de sûreté générale du 19 février 1858 qui permet d'arrêter tous ceux qui ont subi une condamnation politique depuis 1848 (environ 2000 personnes dont principalement des républicains). Au moyen de cette loi, l'opposition républicaine est décimée. Il n'y a pas non plus véritablement de partis qui soutiennent le gouvernement. Il n'y a pas de consensus autour de Bonaparte, mais plutôt des accords de circonstance qui ne reposent sur aucun accord politique réel. [...]
[...] Le président est nommé par l'Empereur. Le corps législatif peut être dissout ou ajourné par le corps de l'État. L'exécutif appartient à une seule personne, un homme prestigieux qui établit un lien direct et personnel avec le peuple. Le régime tombe à partir du moment où le chef de l'État perd son prestige, ou lorsqu'il échoue. C'est le cas pour Napoléon III à la défaite de Sedan. II - La vie politique au sein de l'Empire La vie politique au sein du régime se manifeste à travers les élections, et à travers la vie des partis politiques. [...]
[...] Il y a seulement 8 opposants en 1952 sur 261. En 1857, seulement 5. Les députés doivent prêter un serment de fidélité au chef de l'État. Les députés de l'opposition renoncent à leur siège à cause de cette prestation de serment (ex. : Carnot). S'agissant des partis politiques, ces derniers ne sont pas nombreux, ni très virulents. Le régime ne laisse pas la place aux débats, l'opposition est assez dispersée. Il y a : - Les orléanistes (parti créé sous la Restauration qui a favorisé la révolution de 1830) sont partisans d'une monarchie libérale. [...]
Bibliographie, normes APA
Citez le doc consultéLecture en ligne
et sans publicité !Contenu vérifié
par notre comité de lecture