Royaume de France, XIVe siècle, XVe siècle, femme au pouvoir, loi fondamentale, monarchie, dévolution de la couronne, Louis X le Hutin, hérédité, fief, Philippe V, principe de masculinité, Charles IV le Long
Au XVe siècle, le statut de la couronne était une loi fondamentale de la monarchie. À cette époque, une grande réflexion s'est faite quant à la constitution d'un État, sur l'existence d'une entité supérieure, appelée République, qui désignerait le royaume. Cette idée d'État implique une constitution pour donner une stabilité, pour légitimer le pouvoir. Cette constitution dite médiévale élabore un ensemble de règles, règles qui seront inviolables, inchangeables, elles vont désigner le souverain qui gouverne, mais elles vont également régir très imparfaitement l'exercice du pouvoir. Ce sont les règles de droit politique qui vont régir la dévolution ainsi que l'exercice du pouvoir.
[...] En effet, celui-ci a eu comme enfant une petite fille avec sa femme, ce qui compliquait la dévolution de la couronne, et donc la succession entre père et fils. Mais ce dernier avait une deuxième femme, Clémence de Hongrie, qui elle aussi était enceinte. Clémence de Hongrie pourrait peut-être accoucher d'un garçon. Pendant ce temps, il fallait que quelqu'un s'occupe du royaume, ce fut le frère de Louis Philippe V. Il va être régent du royaume. En principe, c'est la mère du Roi qui est régent du royaume, soit Clémence de Hongrie, mais elle ne l'est pas, car elle n'a pas encore accouché. [...]
[...] Il y a un principe émanant du droit romain, disant qu'on ne peut pas donner plus que ce que l'on possède (« nemo plus juris »). Cette influence romaine est reconnue et pousse également à un certain antiféminisme. Puis, assez attachés au droit féodal, les habitants du royaume vont aller chercher dans les archives une ancienne loi, la loi francilienne, la loi Clovis, la loi salique. Dans celle-ci, ils lisent « les femmes ne succèdent pas à la terre des ancêtres ». [...]
[...] Le mot quenouille fait référence aux femmes et à leur travail. En effet, la quenouille est une activité féminine, quand la femme n'était pas aux champs, elle filait la laine, la femme avait toujours la quenouille en main. Ainsi, il s'agit de se demander si le royaume de France peut être dirigé par une femme. Il s'agit de voir dans un premier temps qu'une préférence masculine subsiste dans un second temps il s'agit de voir qu'une possible descendance soit écartée (II). [...]
[...] Ce droit romain est assez antiféministe, il dénie toutes fonctions publiques aux femmes. Les femmes vont être exclues de la couronne. Cependant, quelques années plus tard, environ 6 ans après, la question va une fois de plus être posée, concernant la succession de la couronne, car, en effet, Philippe V va mourir en 1322, et ne laisse lui aussi que des filles. Une fois encore, les filles seront exclues, et le successeur de Philippe V sera le troisième frère, Charles IV Le Long, qui devient à son tour Roi. [...]
[...] Il est donc décidé que le royaume ne serait dans les mains d'une femme. Ces dernières seront donc exclues dans le royaume de France. L'exclusion des femmes dans le royaume de France a provoqué quelques débats du fait des opinions divergentes que pouvaient se faire les individus. B. Des opinions divergentes L'exclusion des femmes durant cette période a donné lieu à quelques débats, sans pour autant donner lieu à de véritable opposition entre les individus. Deux sortes d'arguments ressortaient principalement. [...]
Bibliographie, normes APA
Citez le doc consultéLecture en ligne
et sans publicité !Contenu vérifié
par notre comité de lecture