On peut dire que cette déclaration consacre la naissance politique de la nation puisque les Etats généraux, désormais, sont une assemblée nationale. Sous l'ancien Régime, les Etats généraux étaient un simple organe de conseil, ils n'étaient pas un organe de décision.
Le roi les convoquait comme il le voulait pour solliciter leur avis. Ils étaient là pour conseiller le roi. Cette déclaration va ouvrir la voie à un nouveau droit public. Il existe deux principes (...)
[...] Sous section 1 : La genèse de la Déclaration. Les sources lointaines. L'apport chrétien. Dans la déclaration, il n'y a pas d'emprunt direct au christianisme, cela dit c'est une œuvre qui émane d'un milieu qui a été façonné par des siècles de christianisme, on le voix par deux points : - La dignité de la personne, humaine, la notion même des droits de l'homme suppose une civilisation dans laquelle la dignité de la personne humaine fait figure d'évidence. Le christianisme était profondément personnaliste, il a toujours privilégié la personne. [...]
[...] Il abolit les communautés de métier ou corporations. Il pose le principe de la liberté du travail, d'entreprendre. La loi Le chapelier juin 1791. Elle interdit les associations de professionnels entre les ouvriers. Cette législation va se retourner contre les citoyens les plus faibles et elle va bloquer les citoyens en France. Il faudra attendre 1864 pour obtenir l'autorisation du droit de grève et 1884 pour la liberté syndicale. L'Egalité. Elle est inscrite dès l'article 1er. Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit. [...]
[...] Les constituants seront aussi critiqués par Marx et ses successeurs car il n'y a pas l'ombre d'une révolution sociale. Il n'y a pas de liberté collective. Pas de droits sociaux non plus. (Travail, instruction, assistance plus tard). Certains disent que la déclaration n'était pas achevée. Le 14 juillet 1789, la prise de la Bastille, on a décidé que ce sera une fête nationale. En 1898, l'éducation nationale a demandé de reconstituer des cérémonies de prise de la Bastille en carton pâte dans les écoles. [...]
[...] On dit qu'il y a eu un poids des déclarations américaines au niveau de l'idéologie. (cf. revue française d'histoire des idées politiques semestre 1999, p à 24). Sous section 2 : Le contenu de la déclaration des droits de l'homme. Les droits de la nation. Les droits de la nation sont au nombre de 3. Confirmation du principe de la souveraineté nationale. Dès l'article 3 de la déclaration ; on met fin au système de l'ancien régime. La souveraineté réside essentiellement dans la nation, par essence donc. [...]
[...] Les principaux maîtres à penser. - Rousseau : Influence nette (son contrat social début presque comme la DDHC) On y retrouve le culte de la volonté générale, la volonté générale est celle de la majorité, on y retrouve aussi le culte de la loi, qu'elle ne peut être un instrument d'oppression. - Montesquieu : L'esprit des Loi s a été écrit en 1748, on y reprend son goût pour la liberté, sa méfiance pour le pouvoir et corollaire : la séparation des pouvoirs, article 16. [...]
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