État de nature, société politique, État de droit, lois, droits fondamentaux, droits naturels, vengeance, liberté absolue, théorie classique, intérêt général, contrat social, John Locke
L'État de nature et la société politique sont deux façons de vivre complètement différentes. La chose qui les différencie est la loi. L'État de nature n'en possède pas tandis que la société politique est fondée sur celle-ci. Dans la société politique, les droits fondamentaux encadrent les libertés des hommes tandis que l'État de nature n'en contient aucun.
Dans l'État de nature, les règles sont absentes et les hommes possèdent seulement des besoins naturels et une liberté naturelle. Ce mode de vie va changer dès l'arrivée de la société.
On se demande ce qui assure les droits fondamentaux de l'homme qui a quitté l'État de nature et perdu sa liberté naturelle pour trouver la société politique. On se questionne alors sur l'apport de droits dans la société politique et ce qu'ils garantissent à l'homme.
[...] Il explique dans « De la liberté des Anciens comparée à celle des Modernes » que les Anciens possédaient des libertés individuelles que l'on ne retrouve pas dans celles de Modernes, mais qui, par ailleurs, possèdent des libertés dites « collectives ». Constant explique qu'une société où les libertés collectives priment est une société organisée dans sa vie en tant que communauté. Néanmoins, cette société manque de libertés individuelles permettant aux citoyens de vivre aussi en tant qu'individus. Le système représentatif, selon Constant, permet alors de se libérer des affaires publiques et d'avoir une vie sociale. [...]
[...] Un seul homme ou une assemblée exerce le pouvoir en l'encadrant et en donnant des droits aux hommes. Ce pouvoir est divisé en trois catégories dont Montesquieu est à l'origine : le pouvoir exécutif, le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire. Le rôle de l'état est donc d'établir des lois et de les faire respecter. Ce rôle important dans la société relève du rôle d'état gendarme dans lequel des autorités supervisent l'application des lois. De plus, cet état est composé de juges revêtant un caractère impartial qui permet de rendre les décisions les plus justes. [...]
[...] L'homme obtient alors la liberté civile malgré la perte de sa liberté naturelle. Désormais, il n'a plus à craindre la mort. Une certaine sécurité est garantie par les droits fondamentaux. Dans cette société, un caractère de solidarité est ressenti. Dans un second temps, Rousseau explique dans l'œuvre Du Contrat Social que ces droits doivent aussi revêtir un caractère individuel. Chacun a des droits comme celui de biens et de propriété. Locke l'explique également en montrant que l'homme peut jouir de bien propre. [...]
[...] Selon les théories classiques, l'état trouvait son fondement dans la nature et dans le divin. Mais dès le XVIe siècle, la vision change et un nouveau courant de pensée porte l'hypothèse que l'état trouvait son fondement dans la volonté de l'homme grâce à un contrat . Aux droits essentiels La société politique se met en place et, petit à petit, des droits fondamentaux s'installent. Ces droits fondamentaux permettent une garantie à tous, c'est-à-dire à la communauté, de vivre dans une société encadrée par des droits. [...]
[...] En quoi le passage de l'État de nature à la société politique garantit-il les droits essentiels des hommes ? Le concept d'« État de nature » a été développé par Thomas Hobbes au XVIIe siècle. Ce philosophe essaie de déterminer à quoi ressemblerait un état sans détermination sociale. C'est durant cette période que de nombreux auteurs essaient de définir ce concept en apportant des descriptions différentes les unes des autres. Selon `La Toupie', l'état de nature est une situation dans laquelle se trouvait l'homme avant l'apparition de la civilisation, de la culture, des institutions communes, en particulier de l'autorité politique et de l'État. [...]
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