Crise politique, XVIe siècle, monarchie, pouvoir monarchique, Roi, pouvoir, monarchomaques, Monarchie française, Guerre de Cent Ans
Le règne de Louis XIV représente au mieux l'absolutisme monarchique. En effet, c'est à cette période que l'État se confond avec la personne du Roi. Pour autant, cette notion d'absolutisme n'est apparue qu'après la Révolution française pour séparer le nouveau de l'ancien régime politique. Cela, s'est fait suite au développement de nombreuses doctrines apparues au début du XVII siècle. Celles-ci viennent soutenir la puissance et le caractère unitaire de la monarchie en réaction à la thèse des monarchomaques, émanant de la crise politique du XVI siècle.
[...] La Victoire de la Monarchie française à la fin de la guerre de Cent Ans renforce le pouvoir des rois. Amorcé par Louis XI au XV siècle, cela connaît un début d'épanouissement avec le règne de François Ier. Cette dynamique va se heurter rapidement aux guerres civiles sur une base religieuse. Celles-ci vont diviser les Français et alors affaiblir le pouvoir du roi. Un courant essentiel va se développer : les monarchomaques. Ceux-ci vont alors donner naissance à la théorie du tyrannicide qui va beaucoup inquiéter l'entourage royal. [...]
[...] Les guerres de religion : un affaiblissement à l'autorité monarchique Le régime monarchique, déjà affaibli par de nombreuses régences successives, va se trouver confronté au parti protestant qui réclame des droits que la majorité catholique lui refuse et au parti ultra- catholique qui quant à lui revendique davantage de pouvoirs au nom de l'unité de la fois Les monarchomaques protestants Ils se définissent comme qui sont en guerre contre le monarque ». Ils remettent en cause la légitimité du pouvoir royal. Suites aux massacres de la Saint Barthélemy déclenchées à Paris le 24 août 1572, plusieurs auteurs calvinistes vont nier le pouvoir absolu du Roi. Pour eux, la souveraineté résulte d'un contrat. Ce n'est qu'à travers celui-ci que le peuple accepte de confier la souveraineté au Roi. [...]
[...] L'application de la souveraineté étatique à la Monarchie Le but de Bodin est de renforcer le pouvoir du Roi contesté par le contexte de la Guerre civile. Il a une préférence pour une forme monarchique de République. De plus, il va préférer la Monarchie héréditaire, car pour lui, c'est la meilleure façon d'incarner la souveraineté de l'État. Cette théorie va alors s'opposer à toutes les tentatives faites pour forcer le Roi à partager son pouvoir. En effet, il s'oppose aux revendications des parlements de justice qui veulent avoir un contrôle sur la législation et condamne aussi les revendications des États généraux. [...]
[...] De plus, l'autorité étatique ne doit pas partager son pouvoir avec sa population ou une autorité étrangère. L'État est donc absolutisme puisque se caractérisant par une souveraineté absolue et perpétuelle ce qui permet de contrer la théorie des monarchomaques puisque désormais, l'assassinat d'un Roi n'aura plus d'impact sur la souveraineté de l'État. Ainsi, il remplace la théorie de la dévolution statuaire de la Couronne par une théorie plus générale basée sur la souveraineté de l'État. D'où la mise en place au XVI siècle de la théorie de la continuité de l'État. [...]
[...] Pour ce faire, ils se fondent sur la constatation que les rois des francs étaient élus. De plus, ils souhaitent que les États généraux, les États particuliers et les Parlements prennent part aux décisions prises concernant les affaires publiques. Ainsi, le Roi ne respectant plus le contrat passé avec le peuple est considéré comme un tyran. Il doit donc être chassé. Le peuple doit donc destituer ce roi et en désigner un autre soit directement, soit par l'intermédiaire de ses représentants. [...]
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