Droit, Sciences économiques et politiques, responsabilité civile, caractère de la faute, CESE Conseil Économique Social et Environnemental, protection de la responsabilité civile, principe de précaution, droit de l'environnement, droit de la santé, loi Barnier de 1995, droit civil, protection de l'environnement, protection de la santé, réforme de la responsabilité civile, obligation juridique, réparation, litige, dissimulation, dommage
Le principe de précaution est un principe fondamental du droit de l'environnement et de la santé publique. Il implique qu'en cas de risque incertain, mais potentiellement grave, l'absence de certitude scientifique ne doit pas empêcher la prise de mesures de protection de la santé ou de l'environnement. Cependant, certains critiques soutiennent que le principe de précaution constitue un masque derrière lequel se cachent des intérêts économiques et politiques. En France, ce principe a été instauré par la loi Barnier de 1995. Il faut entendre par le mot "principe", une forme de règle définissant un mode d'action qu'une personne va devoir suivre si elle veut respecter ce principe. Les principes ne sont pas souvent obligatoires, mais leur irrespect peut mener à une critique de la part de la société. Ce principe de précaution instauré en 1995 peut alors soulever certaines hypothèses quant à son extension au sein du droit civil, notamment par rapport à la responsabilité civile, d'autant plus que le projet de réforme sur la responsabilité civile prévoyait d'instaurer cette notion de précaution. En effet, si un principe ne représente pas une obligation juridique, alors il est possible de se demander si, en cas de non-respect du principe, il est possible d'engager la responsabilité civile de celui qui n'a pas respecté ce principe.
[...] Si le dommage n'a pas encore été causé, alors il serait possible d'invoquer le manque de précautions pour éviter un potentiel dommage. Une crainte d'utilisation abusive du principe de précaution Enfin, le principe de précaution peut être utilisé de manière abusive, notamment pour des raisons économiques ou politiques. Ainsi, certains pourraient estimer que les mesures prises au nom du principe de précaution sont exagérées, injustifiées ou basées sur des preuves insuffisantes. Ces critiques pourraient affirmer que le principe de précaution est utilisé pour retarder ou empêcher la mise en place de nouveaux projets économiques ou politiques, même si les risques pour la santé ou l'environnement ne sont pas avérés. [...]
[...] En effet, le principe de précaution est utilisé concernant la santé et l'environnement mais aussi pour des intérêts politiques et économiques La santé et l'environnement Comme nous avons pu le constater, le principe de précaution est un principe important dans le domaine du droit privé et dont de la responsabilité civile, mais ce principe est aussi utilisé dans d'autres domaines. Le principe de précaution est alors fondamental pour protéger la santé et l'environnement. En effet, la science ne peut jamais fournir une certitude absolue sur les risques encourus par les personnes ou l'environnement. Le principe de précaution permet donc de prendre des mesures de protection même en l'absence de certitude absolue. Dans ce sens, le principe de précaution est utilisé pour protéger les personnes et l'environnement contre des dommages potentiels, même s'ils ne sont pas encore avérés. [...]
[...] Le principe de précaution constitue donc bien un masque, qui dissimule les caractères de la faute, pour éviter un engagement de la responsabilité civile. Le principe de précaution constitue donc un masque en dissimulant les caractères constitutifs de la faute, ce qui rendrait alors la responsabilité civile plus complexe à engager, si ce principe était instauré La difficulté de saisir la responsabilité civile Le principe de précaution est un principe important, mais ce principe pose quelques difficultés. En effet, avec ce principe, les litiges sont censés diminuer dans un premier temps mais lorsqu'ils ont toujours lieu un problème se pose. [...]
[...] Cet aspect comporte à lui seul une importance De ce fait, la faute sera étendue et elle serait alors plus importante L'aspect de la dissimulation Tout d'abord, nous pouvons constater que le problème qui se pose avec le principe de précaution est lié par rapport à la dissimulation du caractère certain de la faute. Ce caractère certain est alors impératif pour pouvoir constituer un préjudice. En effet, il permet d'apporter la preuve certaine qu'un dommage a bien été causé et subi par une victime. En dissimulant ce caractère, l'on dissimulerait alors le dommage en lui-même. De ce fait, la dissimulation du dommage entrainerait alors une impossibilité pour la victime, d'engager la responsabilité civile de l'auteur de ce dommage, car le manque de précautions ne constitue en soi pas un préjudice pour la victime. [...]
[...] Il y a alors un énorme problème, car le fait générateur est la partie essentielle du préjudice, il ne peut y avoir de préjudice si nous ne trouvons pas le fait générateur. De ce fait, si le préjudice ne peut pas être prouvé, la réparation ne pourra avoir lieu. Le terme de réparation renvoie à venir à la situation antérieure au préjudice, soit par une indemnisation pécuniaire ou par l'apport de biens. Il est alors important de démontrer qu'avec le principe de précaution qui masque le fait générateur, il y a un véritable risque pour la responsabilité civile. [...]
Bibliographie, normes APA
Citez le doc consultéLecture en ligne
et sans publicité !Contenu vérifié
par notre comité de lecture