Les droits de l'Homme sont une notion moderne d'une réalité fort ancienne, ils constituent aujourd'hui un corps de normes juridiques traduites tant dans les droits nationaux que, surtout, en droit international. Les droits de l'Homme ont émergé, à l'issue d'une lente maturation de la pensée politique et philosophique.
Prendre la déclaration du 26 août 1789 comme source et point d'origine de la théorie des droits de l'homme parait évident, rien non plus ne semble plus évident que la relation entre droits de l'homme et Révolution française. Et pourtant la notion de droit de l'homme est apparue bien avant celle de déclaration, et si la Révolution française est le fruit d'une revendication de droits dit « de l'homme » elle n'en est pas pour autant la source. La Révolution a amené au centre des préoccupations la revendication des droits de l'homme, mais ne les a en rien inventé.
Le concept de droits de l'homme est ancien, mais il a évolué pendant l'Histoire. Des droits naturels ou intrinsèques à l'homme sont déjà explicitement mentionnés dans des textes religieux comme les Dix Commandements qui reconnaissent le droit à la vie ou encore à l'honneur, des textes littéraires comme la pièce de théâtre Antigone, de Sophocle naît en 495 av. J.-C., ou encore purement philosophiques comme dans les textes de l'école de pensée des stoïciens. En particulier, le Cylindre de Cyrus (VIe s. av. J-C) est largement mentionné comme la "première charte des droits de l'homme". Le cylindre décrète les thèmes telles les normes de la tolérance religieuse, l'abolition de l'esclavage ou encore la liberté de choix de profession. Cependant, des sources plus modernes d'origines anglo-saxonnes s'avéreront être plus influentes quant à l'élaboration de la DDH.
[...] C'est le premier grand texte (63 articles) qui définit clairement les droits et les devoirs des uns et des autres. Elle a pour origines les troubles anarchiques qui suscitaient les rébellions des barons contre le pouvoir royal. Face à ces révoltes, les souverains se virent obligés de promulguer des chartes (la première fut celle de Henri 1er, en 1100) garantissant un certain nombre de privilèges à leurs vassaux. En fait, à l'origine de ces chartes il faut voir surtout les échecs des révoltes individuelles des barons, qui les amenèrent à envisager la nécessité d'une communauté d'actions et à demander la promulgation de textes applicables à tous, dans tous les Comtés. [...]
[...] Des droits naturels ou intrinsèques à l'homme sont déjà explicitement mentionnés dans des textes religieux comme les Dix Commandements qui reconnaissent le droit à la vie ou encore à l'honneur, des textes littéraires comme la pièce de théâtre Antigone, de Sophocle naît en 495 av. J.-C., ou encore purement philosophiques comme dans les textes de l'école de pensée des stoïciens. En particulier, le Cylindre de Cyrus (VIe s. av. J.-C.) est largement mentionné comme la "première charte des droits de l'homme". Le cylindre décrète les thèmes telles les normes de la tolérance religieuse, l'abolition de l'esclavage ou encore la liberté de choix de profession. [...]
[...] Quelles sont les références textuelles et événementielles qui ont influencé la Déclaration des droits de l'Homme de 1789 ? Plutôt que de suivre un ordre chronologique il est apparu préférable de distinguer les textes traitants ou relatifs aux droits de l'homme préalablement à la Déclaration de 1789, des influences philosophiques et événements révolutionnaires. Les premières garanties écrites des droits de l'homme Les antécédents des déclarations révolutionnaires sont d'origines anglo-saxonnes. A Les pactes anglais En Grande-Bretagne un événement marquant dans cette évolution a été la Magna Carta (1215), considérée dans le monde anglo-saxon comme la base du concept actuel de droit de l'homme. [...]
[...] Mais pour Voltaire, qui entend faire le lien entre la pensée et l'action, le problème de la liberté n'est pas seulement théorique mais avant tout pratique : être libre, c'est connaître les droits de l'homme, et les connaître, c'est les défendre. C'est pourquoi la liberté de la pensée de la plume est la première des libertés ; c'est pourquoi aussi, la première étape de toute libération consiste à déclarer les droits inaliénables. Tel sera, justement, le premier acte des révolutionnaires, fidèles en cela à l'idéal des Lumières. [...]
[...] La Grande Charte n'est pas, à proprement parler, une déclaration de droits, elle est un catalogue de privilèges. Mais son esprit général modérateur sera repris par les générations futures, qui sous son inspiration, élargiront le champ concret des articles de la Charte. La Petition of Rights est imposée à Charles 1er par le Parlement, en échange du vote de crédits pour mener la guerre contre la France et l'Espagne. Elle exige notamment le respect des prérogatives du Parlement (consentement à l'impôt) et de la liberté des personnes : pas d'arrestations abusives, ni d'exécution arbitraire, droit de se défendre dans une procédure régulière, respect de l' Habeas Corpus, condamnation des tribunaux d'exception et des atteintes physiques. [...]
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