Obéissance aux lois, justice, droit naturel, politique, morale, Machiavel, Antigone, Thomas Hobbes, anarchie, Aristote, Jean-Jacques Rousseau, jurisprudence, institutions juridiques
La justice constitue la norme suprême pour juger si une loi est acceptable ou non. Si une loi est donc en vigueur, la justice devrait ainsi à première vue être respectée. Avec l'absence de loi, c'est la violence, le plus fort qui règne sur le plus faible. Aucune loi ne signifierait qu'il n'existe aucune restriction, que toutes les choses sont admises même celles considérées comme injustes c'est-à-dire contraire à la justice et donc au principe moral qui implique le respect de ce qui est conforme au droit -ce qui définit ce qui est légal dans une société-. La loi pose les règles de fonctionnement d'une société qui s'avèrent être obligatoires pour tous. Tout le monde se doit de respecter la loi, connue par tous, afin de favoriser la vie en communauté. Ceux qui ne respectent pas la loi sont punis à travers diverses institutions juridiques. Mais c'est la société elle-même qui définit ce qui est légal ou non.
[...] Pour Aristote, l'individu juste incarne la vraie justice et pour cela il faut agir avec équité en s'adaptant à la spécificité de la situation. Il faut donc obéir à la loi générale et en même temps faire preuve de justesse et de discernement selon les situations. La justesse de l'équité permet de rendre la justice légale plus juste. En effet, une conception qui serait trop abstraite et générale de la justice conduirait à la terreur politique, c'est-à-dire que les cas humains seraient ignorés et que la règle serait la même pour tous sans prendre en compte nos différences. [...]
[...] Il défend ainsi la thèse comme quoi la loi est trop générale pour pouvoir être toujours juste : elle peut être juste de manière générale, mais aussi injuste selon certains cas. L'équité n'est pas une forme différente de justice, c'est une sorte de justice et non une disposition différente de la justice , affirme Aristote dans l'Éthique à Nicomaque, Livre V. En effet, les deux se confondent. Pourtant selon lui, l'équité est une justice qui s'avère être supérieure parce qu'elle perfectionne dans l'application de ce qui est juste. Pour être parfaitement juste, il faut être équitable. [...]
[...] Cependant, la loi est-elle suffisante pour permettre à l'homme d'être juste ? En faisant des lois communes, comment prendre en compte les spécificités ? Pourquoi la loi n'est-elle pas suffisante pour être juste ? Pourquoi la loi n'est-elle pas suffisante pour être juste ? La loi prend la forme d'une volonté générale qui dépasse l'égoïsme individuel au service de l'intérêt commun, c'est ce qui permet une égalité devant la loi. Pour Rousseau, L'obéissance à la loi que l'on s'est prescrite est liberté , le citoyen obéit librement à la loi qu'il s'est lui-même donnée. [...]
[...] La loi peut alors se trouver injuste si elle est trop générale ou au contraire répond à la volonté d'un seul. La loi devenant un instrument politique peut être néfaste et amener une grande injustice. La désobéissance semble alors dans ce genre de situation plus juste que l'obéissance à la loi. Mais désobéir demande de la clairvoyance chez l'individu qui se voit alors doté d'une grande responsabilité. L'homme juste n'est pas celui qui se donne bonne conscience en obéissant aveuglément aux lois. [...]
[...] Pour lui, Personne n'est juste volontairement, mais par contrainte sinon l'homme commettrait l'injustice. En effet, à travers l'exemple de l'anneau d'or de Gygès le Lydien, on voit que l'homme juste obtenant le pouvoir de se rendre invisible grâce à cet anneau commettrait des actes aussi monstrueux que l'homme injuste, car le fait de persévérer dans la justice est bien plus difficile et moins profitable que d'être dans l'injustice. Les lois permettent donc de soumettre les hommes, de les obliger à vivre dans la justice et à la respecter. [...]
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