Prononcée par l'institution judiciaire à la suite d'un procès, la peine de mort, prévue par la loi, consiste à exécuter une personne reconnue coupable d'une faute grave, qualifiée de « crime capital ». Selon les époques et les régions géographiques, la peine de mort est appréhendée différemment.
[...] Ne devaient-elles pas fuir le spectacle de ces horreurs et ne les constater qu'avec effroi ? Dans les cas les plus courants, lors des exécutions publiques, la foule ne se contente que d'assister en tant que spectateur passif à l'exécution. Cependant, il lui arrivait parfois d'exprimer une certaine joie, une haine ou un ressentiment à l'égard du condamné, ce qui animait ces foules, comme lors de l'exécution de Louis XVI, qui a marqué un tournant important dans l'histoire de France. [...]
[...] I Aux origines de la peine de mort 5000 ans de peine capitale Mais pourquoi avoir choisi d'exiger la mort du coupable ? Tout simplement, c'est la punition par excellence du groupe envers un individu qui ne respecte pas les règles de vie de sa communauté. L'accusé a enfreint une règle de droit dont il a été convaincu au préalable et n'est donc plus fiable (il pourrait perpétuer son crime) : le besoin d'organisation du groupe entraine alors cette conséquence. [...]
[...] La peine de mort et son intégration dans la société, le droit et la politique sont par conséquent amenés à évoluer au cours des années, et rien ne peut nous garantir qu'un jour, tous les États s'accorderont sur la définition de la peine capitale en tant que sanction juste ou non. Robert Badinter : À croire que quand on en aura liquidé un criminel, on en aura finit avec le crime, alors que c'est faux Les dictatures avancent avec la mort, mais pas les démocraties. [...]
[...] À noter, la pratique se concentre essentiellement dans quelques États du sud, notamment le Texas, la Virginie et la Floride. Mais après une prise de conscience des erreurs judiciaires dans le cadre des procédures de condamnation à mort, grâce aux tests ADN notamment, le recours à cette peine est en déclin croissant et la marche vers l'abolition s'accélère. Sans compter le coût considérable des procédures interminables dans ce domaine qui entraînent les autorités politiques à s'interroger sur le bien-fondé du maintien de la peine de mort, hors toute considération morale Par ailleurs, elle est interdite pour certains cas précis, notamment envers les mineurs pénaux, les débiles profonds et les crimes sexuels non suivis d'homicide. [...]
[...] Ah C'est chose facile, c'est procédé commode : un crime se commet, on fait monter un homme sur l'échafaud, une tête tombe ; la question est réglée, le problème est résolu ; nous disons que notre devoir est d'abattre la guillotine et de regarder au-delà les responsabilités sociales. Les circonstances La peine sera publique, prompte, nécessaire, la moins sévère possible, proportionnée au délit et déterminée par la loi voilà comment Beccaria conclut son ouvrage, en prônant la modération des châtiments, leur promptitude et leur utilité sociale. Il souhaite ainsi la proportion exacte entre l'atrocité du crime et la sévérité pénale pour garantir l'humanité et la certitude des normes punitives. Prenons l'exemple des États-Unis. [...]
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