Dissertation de Philosophie traitant de la peine de mort dans le monde. Est-elle légitime ? Est-il autorisé pour la loi de donner la mort à un de ses citoyens ? De nos jours la peine est combattue par des hommes de lettres, des intellectuels et des organismes internationaux. Cette peine doit-elle disparaître ?
[...] Quand on ne respecte pas cette pyramide, on fait un usage abusif de la peine de mort. Si lors de la monarchie absolue, il est naturel d'envoyer une servante à la potence pour le vol d'une chemise, quant est-il vraiment de cette condamnation sur le plan juridique ? Il en est que l'accusateur mérite plus la sentence de mort que cette servante. Ainsi, au cours de l'histoire, il a existé de nombreux déboires judiciaires comme celui-là. Mais dans quels cas la mort s'impose-t-elle ? [...]
[...] Les grands débats sur la peine de mort. Avant 1789, il était normal de donner la mort à celui qui l'a donné. C'était même plus que ça ; l'exécution revêtait un sens moralisateur et sa caractéristique était la cruauté et la publicité. Le condamné perdait alors tout sens de dignité, l'instance la plus haute et la plus intouchable (l'Etat) le lapidait comme si il était un moins que rien Ce que les abolitionnistes ont voulu dans leurs combats est la justice et le caractère intouchable de chaque homme qu'il soit coupable ou non. [...]
[...] La peine de mort est-elle légitime ? Introduction. La peine de mort a suscité bien des controverses. C'est depuis 1764, date de la publication du livre des délits et des peines, que le marquis de Beccaria soulève le problème de son abolition pour la première fois. Est- il avant cette date naturel pour la justice de tuer les personnes qu'elle aura jugé dangereuses, ou est-ce juste le temps qui a fait que la société devienne mature au point de se poser la question de si elle a le droit sur la vie de ses citoyens ? [...]
[...] Ainsi, l'Homme se trompait lorsqu'il mettait à mort les hérétiques qui ont une totale liberté de penser. Il se trompait aussi lorsqu'il mit Socrate à mort pour soi-disant avoir introduit de nouvelles divinités dans la cité et avoir corrompu la jeunesse. Louis 18 a été un tyran méritant la mort lorsqu'il fit fusiller le maréchal Ney en prétendant que le devoir passe avant la pitié. La tyrannie a toujours été partie prenante de cette fameuse peine de mort. Durant toute l'histoire ont a fait d'elle un usage abusif qui mérite fortement qu'on essaye de l'abolir. [...]
[...] Le progrès ne s'est pas répandu en Afrique du Nord où le châtiment suprême existe toujours. Les républiques islamiques quant à elle, ne veulent rien entendre de ses discours. La mort sous Layatollah Khomeiny était courante. Elle touchait les opposants à la république islamique, les intellectuels, les blasphémateurs etc. Le progrès s'est bien intégré en Amérique du Sud : Honduras, Venezuela, Equateur, Costa Rica. En France, en 1977 on était très loin des 10000 exécutions capitales de la seconde guerre mondiale. [...]
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