Cette période n'est pas aussi homogène car elle est marquée d'importante transformation sur le plan économique, démographique et juridique.
En ce qui concerne l'origine de la terre, la seigneurie châtelaine est l'entité essentielle au début de cette période. Sous l'influence des transformations économiques, la ville prend le relais au XIIe siècle (...)
[...] Plusieurs questions se posent : Envers qui le vassal doit-il exécuter ses obligations en cas de conflit entre 2 de ses seigneurs. Quel seigneur doit-il choisir s'il est appelé simultanément par plusieurs seigneurs ? Le risque est que le vassal finisse par ne plus exécuter ses obligations. En cas de conflit entre l'anarchie engendré par cette dispersion, dès la fin du IXe siècle, apparaît dans un acte l'idée selon laquelle le vassal doit une fidélité plus complète à celui dont il a reçu le plus grand bénéfice. [...]
[...] Avec le temps, les vassaux vont étendre leur droit sur le fief et les juristes tentent de définir cette évolution. Ils parlent de domaine divisé en considérant que le seigneur conserve son domaine direct ou émient alors que le vassal bénéfice du domaine utile. Cette distinction cache l'évolution de la nature des droits du vassal. En effet, le fief connaît un phénomène de patrimonialisation. Il est considéré comme un élément du patrimoine du vassal qui se traduit de 2 façons : - Le fief devient héréditaire et aliénable. [...]
[...] Chapitre II : Les temps féodaux De l'ordre seigneurial à l'ordre féodal Période qualifiée de féodalité classique : fin du Xe siècle ( fin du XIIIe siècle. Cette période n'est pas aussi homogène car elle est marquée d'importante transformation sur le plan économique, démographique et juridique. En ce qui concerne l'origine de la terre, la seigneurie châtelaine est l'entité essentielle au début de cette période. Sous l'influence des transformations économiques, la ville prend le relais au XIIe siècle. Au Xe siècle, la terre a une importance essentielle ( seul facteur à production des richesses. [...]
[...] Ils sont considérés comme de rang inférieur et l'étendu de leur territoire est souvent limité. Section I : Les 3 ordres de la société féodale La répartition des Hommes dans cette société n'est plus ethnique mais sociale. Entre les clercs et les laïcs, le clivage est évident. La primauté du savant les clercs). Et on constate une séparation très nette entre ces 2 groupes. Le monde laïque est lui également divisé. Cette division oppose ceux qui commandent et ceux qui n'ont pas d'autres choix que d'obéir. [...]
[...] Le serf est frappé par 2 incapacités qui traduisent l'évolution de sa situation juridique : - Le formariage : ne peut pas se marier sans l'accord du seigneur (la polygamie entre statut différent est permis mais l'homme peut perdre ou gagner sa condition suivant la situation d'avant (Hommes libres ou serf)) - La mainmorte : le maître du serf est son héritier ce qui signifie que le serf ne peut laisser à ses enfants les quelques biens qu'il pourrait posséder. Cette incapacité est allégée progressivement. Le seigneur garde certains bien meuble : C'est le droit du meilleur catel. L'hérédité est le 1er mode de l'acquisition de la qualité servile. [...]
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